Top : Led Zep sans Led Zep

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2009 - John Paul Jones - Au sein de Them Crooked Vulture

Avis :

Du rock / stoner assez lourd, surtout influencé par Josh Homme sans pour autant renier l'apport des deux compères. L'alchimie est très bonne, chacun apporte une touche technique incroyable sans être dans le démonstratif, et l'album est bon, vraiment très bon.

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2007 - Robert Plant - En duo avec Alison Krauss

Avis :

Robert Plant sera le Led Zep qui aura eu le plus de projets intéressants en dehors du groupe, et qui n'aura jamais vraiment arrêter d'enregistrer et de tourner.
Son duo avec Alison Krauss est l'une de ses plus belles réussites, dans un style americana, avec de la recherche dans les sonorités, une ambiance prenante tout le long de l'album.
Les deux voix sont douces, elles ne font pas un concours d'égo, et lorsqu'ils chantent ensemble, ça renforce l'atmosphère mélancolie et douce de l'album, comme une nuit d'été, dehors, près d'un feu et des étoiles.

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1965 (sortie en 1968) - Jimmy Page - Avec Sonny Boy Wiliamson et Brian Auger

Avis :

Enregistré en 1965 dans les studios londoniens IBC, cette jam blues entre le jeune guitariste de studio Jimmy Page, l'immense bluesman Sonny Boy Williamson et le claviériste Brian Auger ne sortira que trois ans plus tard et sera réédité et popularisé une fois l'envol du Zeppelin, et donc de Jimmy, acquis.
C'est juste excellent, comme si les musiciens se connaissaient depuis longtemps, et on se retrouve dans un pur blues à l'ancienne, sublimé, notamment, par le clavier, donnant un accent plus moderne. Aucune fausse note, une émotion qui traverse la voix de Sonny Boy, un Jimmy Page très sage et carré qui sublime tout cela, bref, un régal !

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1967 - Jimmy Page - En tant que Yardbirds

Avis :

Unique témoignage studio des Yardbirds avec Jimmy Page, Little Games continue de voir le groupe s'éloigner (sans les quitter) de ses origines blues pour des contrés psychés.
Cela donne un mélange intriguant, avec de nouvelles sonorités, une ambiance un peu bizarre et quelques titres qui sortent du lot (No Excess Bagage, Drinking Muddy Water, ou White Summer que Page reprendra avec Led Zep en concert).

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1994 - Jimmy Page & Robert Plant - En duo

Avis :

Déjà bizarre cette démarche de volontairement oublier John Paul Jones, et de donner comme nom d'album une composition phare dont son apport était génial.
Sinon, cette reformation est intéressante, débouchant sur quelques moments mémorables (Thank You & Kashmir notamment), mais au final qui donne surtout envie de se replonger dans Led Zep, tant Plant n'a plus forcément le même feeling, et que Page est privé d'improvisation (sans oublier l'absence des deux autres Zeppelin, indispensable au groupe).

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1988 - Jimmy Page - Solo

Avis :

Premier et dernier véritable album solo de Jimmy Page, Outrider est un album de rock lourd, avec un peu de hard, un peu de blues, dans un style épuré, (très) produit, et sonnant un peu comme du hard des années 1980.

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2021 - Robert Plant - En duo avec Alison Krauss

Avis :

Robert Plant revient aux fondamentaux, retrouve Alison Krauss et signe un album de reprises (sauf une) roots, aux tendances americana, folk ou blues. C'est dans la lignée du précédent, inspiré, sans fausses notes, avec deux voix qui s'accordent parfaitement, aucun n'étant démonstratif, et avec de bons arrangements. L'ambiance roots est prenante, et on retiendra, notamment, Can't Let Go, High and Lonesome (seule chanson à ne pas être une reprise) ou le blues You Can’t Rule Me.

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1993 - Jimmy Page - En duo avec David Coverdale

Avis :

Un bon album, vraiment, un hard rock efficace emmené par un Jimmy Page mêlant l'électrique et l'acoustique, et étant plutôt inspiré. Coverdale pose sa voix solide sur un album sans doute un poil trop long mais avec quelques très bonnes chansons comme Shake My Tree ou Take Me For A Little While.

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1982 - Robert Plant - Solo

Avis :

C'est Robert Plant qui dégaina le plus vite parmi les trois autres Led Zep pour sortir un album solo (et qui sera le plus constant).
Pictures at Eleven sonne pop-rock des années 1980, avec quand même un peu de personnalités, ce qui sauve le disque car à côté de ça, l'omniprésence de synthé fini par être ennuyeux. Il y a aussi un peu de mélancolie, quelques chansons sortant du lot, en particulier Worse than Detroit.

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1984 - Robert Plant et Jimmy Page - Au sein des Honeydrippers

Avis :

Du rock/ballade à l'ancienne, dans un style purement 1950's mais dont on se demande quelle est l'utilité d'avoir formé un supergroupe pour ça ?
Des reprisess, des musiciens qui ne laissent pas exploser leur créativité (il y a Jimmy Page et Jeff Beck quand même !), juste Robert Plant qui lui, semble s'amuser comme un fou avec ce répertoire et cet orchestre.
Enfin, à défaut d'être mémorable, l'ensemble reste très sympathique comme tout.

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1985 - John Paul Jones (et Jimmy Page sur deux titres) - En solo pour le film Scream for Help

Avis :

Bon, ce n'est pas fou, très années 1980, beaucoup de synthé (mais John Paul Jones, tu avais déjà sévi sur le dernier Led Zep, n'as tu pas retenu la leçon ??).
On retiendra quelques passages sympa mais c'est limité. L'ami Jimmy vient tout de même filer un petit coup de main, sur Crackback (bof mais son solo est cool) et Spaghetti Junction (riff sympa mais trop longue).