Torture (2014)

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Il est indécent de commenter Proust, comme cela, dans un petit rien de milieu de page. Des salons des salons des salons, un Marcel qui se retrouve face aux premiers choix, encore hésitant entre la voie de Swann, et celle qu'il choisira. C'est beau, mais je ne vous apprends rien.

Annotation :

Colloque de Derrida, j'ai passé tout le livre à chercher un phrase qui arrive à la fin, et que j'ai oublié. A relire dans quelques temps donc. Il ne m'a pas laissé beaucoup de souvenirs, mais une impression qu'il faudra que j'y revienne pour y retrouver ce que j'en ai oublié.

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Alors ce Jean Genet. Qu'en dire. Sorte de pavé énorme, d'idéal biographique. Les analyses de White sont globalement douteuses, mais sa minutie biographique donne une valeur certaine à l'ouvrage. Utile plus que plaisant, il m'a parfois ennuyé par un style parfois excessivement fleuri, un peu à la manière "article du Monde"

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Mouais. Il essaye très fort, ne réussi pas vraiment. On baise, on baise, on nous décrit comme ça fait floc floc quand il baise. On chouine, on chouine, on s'ennuie, on se sent seul, alors on baise, floc floc. Cela ne va pas changer une vie tout ça.

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Ben c'est Fantômes, en moins chouette.

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Je n'ai pas eu le courage d'écrire une critique. C'est intéressant pourtant. Hautement politique, sans s'en cacher mais sans le dire. On y voit des commentaires mêlés de palestiniens, israéliens, et tout se mélange tranquillement, sans qu'on indique quoi est quoi. Et tout cela autour de ce grand symbole religieux qu'est l'Erouv.

Annotation :

J'aime bien, si, si. Mais en même temps, c'est cette œuvre que j'ai relue, deux, trois fois, sans vraiment comprendre. Dernière oeuvre de Genet, qu'il va réécrire juste avant de mourir, elle est sa pièce la plus simple, la plus dépouillée. Je ne trouve pas qu'elle soit la plus belle.

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Et j'en dis quoi que vous n'avez déjà pas en tête?

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7, j'aurais pu mettre 8, mais cela n'est pas non plus fabuleux. Un essai intéressant, qui a le mérite de traiter son sujet. Le style est plaisant, assez fluide. La thèse n'est pas révolutionnaire, mais il faut poser des bases parfois, et elle est là.

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Ben c'est chouette quoi.

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Le style m'a plu, le personnage principal est profondément énervant. Comme il est là tout le temps, c'est un peu problématique.

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Livre-lié à Le jour où je n'étais pas là. Moins convainquant cependant.

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Le premier livre littéraire qui m'a fait bander, physiquement. Une expérience étrange, un fantasme d'autre qui se développe en soi. De la littérature pornographique de haut niveau, par un auteur magistral.

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Intéressant, permet d'éviter pas mal des schémas qu'on pourrait avoir. Un contre-pied intéressant à Luther King dont on nous rabâche les oreilles. Une autobiographie utile donc, un peu longue parfois, mais je suppose que cela dépend de ce que le lecteur sait en commençant.

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Un 7 de déception. Un livre écrit finalement assez tard, qui a d'immenses qualités, et qui offre un terrain d'étude remarquable. Cependant, j'attendais un peu plus, un peu trop. D'une certaine manière, c'est formellement trop conservateur pour moi.

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Vous voyez.

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Réflexion post-marxiste intéressante. Lieu de nuance, de réflexion. Un pilier post-colonial, un centre d'influence pour les mouvements révolutionnaires postérieurs. Une apologie de la violence un peu terrifiante que je ne sais pas trop juger dans l'absolu.

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Un livre oublié, surement. Cela pourrait faire une bonne piqure de rappel, pour nous dire pourquoi il faut relire surveiller et punir de Foucault, pourquoi il faut jeter un coup d’œils aux comptes rendus libertaires sur les prisons, pourquoi il faut continuer à lutter contre le racisme. Et puis ce livre est envoutant, dans sa violence et son étrange pureté.

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J'en dis quoi moi?

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Je ne sais pas. Thoreau me fait un peu rire. Je comprends l'importance de ce texte, en quoi il peut être jugé comme source d'inspiration par des gens comme Gandhi. Après, je ne suis pas sincèrement convaincu qu'un texte comme ça crée un Gandhi, au mieux, il confirme ce que l'on pense.

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Premier historique du Black Panther Party. Un peu propagandiste, un peux mensonger, mais assez fluide et clair.

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Peut se lire comme un commentaire de Seize the Time, une fois que tout est terminé et que les mensonges n'ont plus lieu d'être. Hilliard règle certains comptes, et cela n'est peut-être pas mal.

Annotation :

Un livre influent, excessif, violent, excessivement violent. Un livre qui encore maintenant fait réfléchir même si une bonne partie est datée, ou alors simplement repoussante.

Annotation :

Une oeuvre qu'il faudra que je relise, un jour. Il y a beaucoup, beaucoup trop. Oeuvre qui fait débat, qui reste l'une des plus mystérieuse de Genet. Je ne la mettrais pas entre toutes les mains.

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Ouais, c'est influent mais très théorique. Cela ne nous mène pas forcément très loin si lu maintenant, je pense qu'on est face à un texte majeur mais qui a besoin d'une dose énorme de recontextualisation.

Annotation :

Peu de souvenirs, lu en diagonale. Une organisation un peu laborieuse, c'était pas franchement brillant bien qu'assez synthétique.

Annotation :

C'est merveilleux, ça part dans tous les sens. Un ouvrage au morcellement génial, aux liens multiples, aux retours cyclique. Un livre polémique sur de nombreux points, mais aussi une grande ouverture à une littérature du futur, un livre à venir, que j'attends encore.