Tout Woody Allen, avec annotations

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Un film matriciel puisqu'il s'agit du premier des films de "meurtre parfait" de Woody Allen, et le plus philosophique de sa filmographie.

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Le plus charmant, le plus abouti en termes de réalisation, celui avec la meilleure musique...

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Le plus allénien des films de Woody Allen. Beaucoup de ses films ultérieurs peuvent être considérés comme des variations de celui-ci... Et bien sûr, Diane Keaton est grandiose.

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Quoi qu'en dise Woody qui ne l'aime pas beaucoup, il s'agit d'un des plus beaux films qui soient sur le thème de la souffrance amoureuse. Et probablement, aussi, la plus belle performance de Mia Farrow.

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Superbe méditation mélancolique avec Gena Rowlands.

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Le meilleur des films fantastiques d’Allen, et un regard intéressant sur le catholicisme, malgré une Mia Farrow dégoulinante.

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Premier drame réalisé par Woody Allen, il s'agit, d'un point de vue purement formel, du plus beau de ses films. Il lui manque seulement un peu de mordant au niveau de l'intrigue...

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La première et la meilleure des nombreuses variations sur Annie Hall. Le premier, aussi, des films de Allen explorant la question de la différence d'âge dans le couple.

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Une variation sur le motif des trois sœurs déjà exploré dans Intérieurs. Un film qui saisit admirablement le bon et le moins bon des relations familiales, joliment incarné par ses trois actrices, en particulier Mia Farrow.

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Le film de la fin de la période classique, une sorte de chant du cygne, avec Juliette Lewis dans le rôle de Soon-Yi Previn et Mia Farrow dans le rôle de Mia Farrow. Le plus beau baiser de la filmographie de Allen. La meilleure performance de Woody Allen acteur.

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Ce film froid, qui analyse les relations entre classes sociales avec une précision chirurgicale, est parfait de bout en bout, mais il ressemble beaucoup trop à Crimes et Délits, qui est encore meilleur.

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Un rythme frénétique qui donne vie au ballet des couples qui se font et se défont, un superbe personnage d'inventeur... J'aime particulièrement la fin mystico-illuminée de ce film.

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Exploration déjantée de la littérature russe, le meilleur du Woody loufoque.

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Le seul film de Woody qui ne soit pas réalisé par Woody. Un film qui préfigure par ses thèmes la période "classique", comme un brouillon de Annie Hall. J'ai hésité à le classer plus haut, mais il souffre de quelques longueurs, pour la même raison que To Rome with Love : les interventions du "fantôme" de Bogart cassent le rythme de l'action.

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Le chef d’œuvre tardif de Woody Allen, en partie grâce au talent de ses acteurs qui incarnent à la perfection cette histoire de ménage à trois sous le soleil catalan.

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Après avoir évité durant 17 ans (depuis Stardust Memories) de refaire un film uniquement centré sur son personnage d'intellectuel juif new-yorkais névrosé, Woody Allen y revient avec Harry dans tous ses états. Ce pourrait être très ennuyeux, mais le ton inhabituellement dépressif de ce film qui offre une variation sur le genre, et ses idées narratives, en font une grande réussite.

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Film de transition marquant la fin de la période classique. Je n'ai rien compris à cette énigme policière un peu foireuse, mais le film est magnifié par la complicité de l'incroyable duo d'acteurs comiques Woody Allen / Diane Keaton.

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Le dernier très bon film de Woody Allen en date, grâce à son intrigue d'enquête philosophique, un personnage principal haut en couleur très bien incarné par Colin Firth et de superbes images de la France méditerranéenne. La fin est doublement décevante, cependant.

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Une œuvre mineure, mais chez Woody Allen même les films mineurs sont magnifiques, et celui-ci intéressera les lecteurs de Nassim Nicholas Taleb.

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Une belle fable sur la mobilité sociale.

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Un film mineur mais assez original dans la filmographie de Woody, et qui fonctionne parfaitement bien. Plutôt mieux que beaucoup de detective movies de l'âge d'or ! Belle performance d'Helen Hunt.

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Charmant et merveilleux, à condition de faire abstraction du name-dropping frénétique.

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Quand Woody Allen fait son Ken Loach… Mériterait probablement d’être classé plus haut : je ne suis pas parvenu à pleinement apprécier ce film bien trop angoissant pour mon petit cœur fragile, mais c’est sans doute un signe comme quoi il est réussi.

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Un très bon film, mais plombé par une Mia Farrow (pour le qui le rôle a pourtant été spécialement écrit) totalement en dehors des clous. Même sentence pour "Ombres et brouillard" et "La rose pourpre du Caire" : trop de Mia Farrow tue le Mia Farrow, je n’en peux plus de voir sa tronche !

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Un film boudé par la critique comme le public (il s’agit d’un des plus gros échecs financiers de la carrière de Woody) mais il est difficile de comprendre pourquoi. Ce bon drame, malgré l’irruption d’un élément perturbateur un peu trop prévisible, méritait mieux.

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Le film souffre de quelques défauts techniques mais reste distrayant. Les interruptions du "fantôme" joué par Alec Baldwin sont une idée narrative désastreuse, mais paradoxalement constituent le principal intérêt du film, son analyse des techniques de séduction utilisées par le personnage d'Ellen Page étant drôle et bien vue.

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Un allénien classique, à qui on ne peut rien reprocher au niveau formel... mais vraiment trop nombriliste, on étouffe.

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Un film un peu plus faible, mais intéressant par son personnage de vieux survivaliste et ses rapports avec une version juvénile du personnage classique de Woody. On espère voir un autre film sur le même thème intergénérationnel avec davantage d'ambition et de moyens.

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Cette étude de personnage en chute libre a favorablement impressionné la critique, en particulier l'interprétation de Cate Blanchett. C'est justifié, il s'agit effectivement d'un des bons films récents de Woody Allen, malgré tout j'ai trouvé la réalisation un peu anémique, tout le film repose sur les épaules de Blanchett.

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Un Woody mineur comme il en existe tant, plutôt meilleur que d'autres, mais l'intrigue ressemble vraiment trop à celle de Harry dans tous ses états, seulement cinq ans plus tard.