Troublante plongée dans mon passé cinéphilintime.

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Éternellement le premier film : vu dans la salle des fêtes près de chez moi vers Noël 1980 ou 1981 . Souvenir extraordinaire de fascination devant ce château vertigineux et de mon effroi devant la poursuite impitoyable. L'innocence face à la cruauté du Puissant me crucifia...

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Ce duo était en miroir celui que je formais avec mon frère.( J'étais le renard) Frangins inséparables mais si différents. Nous avions en prime le vinyle à la maison, chanté par Dorothée. Un pan de mon enfance...

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Vu au cinéma de la Grande Ville, un événement en soi. Mon frère et moi en sommes sortis en pleurs, bouleversés. Salaud de Spielberg.

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Vu à l'époque de Noël, dans une salle bourrée d'enfants comme nous mon frère et moi. Souvenir confus mais prégnant . je crois que mes parents n'étaient pas restés avec nous.... Ou alors j'ai oublié leur présence en ce royaume...

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Première scène de sexe, très "animale, vue dans un film ".

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Vu au premier degré de mon enfance, comme un pur film d'horreur.

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La sortie culturelle du dimanche, encore petit, je fus emporté par la folie du personnage. C'est donc ça le Génie?

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Encore une projection du duo chien et chat que je formais avec mon frère. A cette époque j'étais aussi à fond Mac Gyver...

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Cette année là mes parents étaient motivés pour nous emmener voir des films grand public, va savoir pourquoi. Mon papa préféré des trois était Boujenah.

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Connaissant déjà mon Pagnol grâce aux livres de ma mère, c'était le film parfait pour une sortie au cinéma en famille. Puis le collège organisa une projection, et je me revois, débordant d'enthousiasme mais petit con, raconter les meilleurs moments du film à mes camarades avant que la projection ne débute...

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Depuis je trouve belle et sauvage toutes les Manon que je rencontre.... et Auteuil sera à tout jamais Hugolin le fou d'amour.

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Des gueules monstrueuses et une scène de sexe entre les deux seuls anges du film, quel film pour le pré ado que j'étais! Abrité derrière le prétexte culturel Annaud s'emmerdait pas. Mes parents m emmèneront voir ensuite l' Ours, bien plus sage...

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Vu à la télévision, un souvenir très prégnant. Encore une fois salaud de Spielberg qui joue avec nos/ mes phobies, et m' arrache littéralement le coeur.

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Le Western qui peuplait mes rêves d'enfant. Film de mardi soir, pour ceux qui connurent,la dernière Séance d' Eddy Mitchell.... Y'avait pas école le mercredi, et je me souviens de l'avoir vu de loin sur l' écran TV chez des amis à mes parents, ce qui lui conféra une sorte d'aura mystérieuse.

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Le passionné d'histoire que j'étais, ne pouvait qu être touché par ce film, vu au cinéma. J'ignorais alors à quel cinéaste j'avais affaire.

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Film vu et revu en famille à la tv, à l instar d'autres Louis de Funès comme l' aile ou la cuisse, la Zizanie, la folie des grandeurs le petit baigneur et le corniaud ou encore Jo. que je complète par Papy fait de la résistance où son ombre plane pour me remémorer tous ces fous rires sur canapé avec mon frère et mes parents.

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Vu chez un copain, qui avait déjà, le veinard, un magnétoscope... Pur moment de délire. Je crois que je n'ai pas vu la fin car mes parents venaient me chercher...

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Adolescence. Cinéma sous les étoiles près de chez moi, la puissance du cinéma hollywoodien qui se déploie sous mes yeux et en moi.

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Adolescence, cinéma sous les étoiles près chez moi, l' immense écran magnifie la mise en scène opératique du film.

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VHS emprunté à la bibliothèque de ma petite ville. J'avais lu dans l' encyclopédie Tout l'Univers que ce film avait exigé des effets spéciaux démesurés pour l' époque. Le grand cinéma du passé.

PS: Charlton m'impressionnait trop pour être mon héros, à cette époque je préférais John Wayne, plus patelin.

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Autre VHS empruntée, mes parents qui m'initient à la cinéphilie. Pour le reste j 'explorais seul comme je l' avais déjà fait pour la littérature, en quête des chefs d'oeuvre, jeune préado snob et trop pressé.

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Film vu dans un cinéma de plein air, au bord de la mer, en été. Adolescent fasciné à tout jamais par cette expérience des profondeurs.

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Vu en classe de troisième, bouleversé par la tragédie en huis-clos, traumatisé par la violence psychologique, troublé par la puissance du cinéma quand je plaçais encore au dessus le pouvoir des mots, la puissance de la Littérature. la liberté de Mac Murphy, l' émancipation de l' Indien me restent fichés en plein cœur.
Et dire que je comparais ma prof de français qui nous avait montré le film ( gonflé quand même ! ) à Miss Ratched... Je n'en suis pas fier!

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Tellement content d'avoir pu voir ce film sur grand écran, les parents ont dû céder, je ne m'en souviens pas, à cette lubie d 'ado survolté.

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Mon frère était dingue de ce film, il avait raison: Robin Williams avant le cercle des poètes....

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J'avais l'âge des élèves; la littérature était pour moi le summum, un refuge autant qu'une fenêtre sur le monde. J'en suis sorti transporté, ivre de liberté, Ô Capitaine mon capitaine gravé dans mon cœur comme un tatouage.

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la sortie ciné en famille typique d'un fils d'instits passionné d'Histoire. Ou quand le rôti de porc que refusent de manger des soldats noirs africains musulmans se transforme en rôti tout court. Un peu plus tard sortit le Capitaine Conan, que je ne pus aller voir, sans doute trop violent selon mes chers parents.

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Rude confrontation avec un cinéma inconnu pour moi. Début de mon ère magnétoscope( j'avais découpé le résumé dans le magazine tv ). Je me souviens d'un copain qui m'avait raconté ce film comme si c'était le plus grand jamais réalisé. Une claque, dont je ne me suis pas remis. Jamais je ne l' ai revu et je suis incapable de mettre une note. Soit 11, soit 1. Plus tard je vis en classe de seconde Barry Lyndon sans davantage être capable de savourer le génie du Maître.

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Il était rare pour moi à cette époque de pouvoir aller au cinéma. Patrick Bruel était en vogue et j'adorais les dilemmes moraux.

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Vu dans ma salle de cinéma en plein air de bord de mer l'été. Second choc marin après le grand bleu...Irrespirable.