Un seul disque au compteur mais quel disque !

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Album caché de Peter Gabriel ? Non, un illustre inconnu (qui le restera), Jason Kelly, qui pond des morceaux hybrides entre indus, dance et folk. Zarbi, ambitieux, accrocheur, et pourtant, dans les oubliettes de la pop music.

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Des textes abstraits et poétiques parlés sur un post-rock électro raffiné, Des courbes de choses invisibles n'aura jamais de suite, et ça ne l'en rend que plus beau et plus précieux.

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Electro dance dégénérée. Des couches de bruit, des beats sans pitié, des paroles débiles, et une débauche d'énergie brute. De quoi rester éveiller toute la nuit.

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Il est encore un peu tôt pour dire qu'il n'y aura jamais de suite. Mais on le souhaiterait presque tant la musique d'Holy Other est possédée, rincée par des fantômes dont on jurerait qu'ils ont pris possession du corps et de l'esprit de son auteur, dont on ne sait d'ailleurs rien du tout.

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Fondé sur les cendres de Slint, The For Carnation est plus lent, plus mortifère, et plus beau encore. Le temps suspendu dans un écrin de noirceur biliaire.

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De la musique enfantine jouée par des adultes… Le résultat est détonant, et aux antipodes du style Warp : car, comme le titre de l’album, For Beginner Piano, le laisse sous-entendre, tout coule de source, les mélodies pop se superposant comme des poupées russes. C’est simple sans être simpliste, incroyablement rafraîchissant sans être idiot. Cela dû en partie à cette pointe de mélancolie qui se dresse parfois en toile de fond, et qui rappelle irrémédiablement les grandes heures du western spaghetti, mais façon cartoon…

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Le premier et seul album de Jackson C. Frank est un chef d'oeuvre folk qui a anéanti son auteur, un jeune homme fragile et aux tendances dépressives, dont la vie après ce disque est un naufrage absolu. On ne sera donc pas surpris d'entendre dans cette voix et cette guitare acoustique les échos d'une profonde mélancolie.

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L'absence de suite à Overloaded est incompréhensible. Lacquer avait tout pour plaire avec sa dance savante, aussi à l'aise dans le jeu que la gravité. Problème de timing, de promotion, on ne saura jamais et c'est tant mieux, ça ne fait que renforcer le statut culte de l'album.

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La musique de [1] Kilo Of Black Bondage est profondément moderne: un pied ancré dans le cinéma noir, un autre dans la poésie urbaine; une main brandit l'électronique comme étendard, tandis que l'autre flirte avec un post rock acoustique et jazzy. Et au centre, un corps informe et maladif dont jaillissent des mélodies superbes. Unique, et pour cause : il n'y eut jamais de suite.

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Comment ne pas le nommer ? On ne se lasse d'imaginer, encore et encore, ce que serait devenue sa carrière s'il n'avait pas eu l'idée d'aller se baigner défoncé...