Une petite idée géniale suffit.

Annotation :

Le morceau est un vrai rouleau compresseur de saturation. Mais comme l'indique le titre, parfois tout disparaît pendant une seconde, faisant place à un clavier. Il s'agit de savoir comment et quand bien s'arrêter.

Annotation :

Deux choses :
-Le fait de faire un morceau en plusieurs parties, avec pour chaque partie son ambiance et son style propre. Tout cela de manière fluide.
-Le clavier dans la première partie. Psyché à mort, parfait pour mettre en place le décor.

Annotation :

La batterie est l'instrument le plus important dans le hip-hop. Et sur ce morceau, elle est entièrement à l'envers. Ce qui donne une ambiance unique et étrange.

Annotation :

Comment construire une ambiance hypnotisante ? Jouez sur la répétition. Trouver pour cela une bonne mélodie.
Maintenant comment construire une ambiance hypnotisante, imposante et glauque ?

Accordez une place primordiale à la basse et répétez inlassablement les mêmes notes. Même s'il y en a moins de dix. Faites durer le tout sur onze minutes.

Annotation :

Pour revenir sur les percussions, ce sont des instruments normalement peu mélodiques. Sauf quand ils sont bien utilisés. Ici elles sont en parfait accord avec le côté implacable de la voix de Gainsbourg et surtout de ses paroles. Pas besoin d'autre chose. (sauf pour le pont)

Annotation :

Ici c'est le combo clavier vaporeux/base épisodique et limitée au stricte minimum. L'ambiance est à la fois intimiste et flottante, tout en étant suffisamment sale comme le reste des morceaux de l'album.

Annotation :

Il y a d'abord le côté morceaux à tiroirs, de la même manière que Band on the Run. Mais c'est surtout la dernière partie que je trouve géniale.

Celle d'avant était pop-orchestrale avec quelques passages de bravoure. Mais d'un seul coup, la batterie de cavalerie typique des morceaux du groupe s'arrête et le narrateur va se lancer dans un discours rapide et halluciné. Pour aller avec, il n'y a que l'orchestre qui reste. Pour bien symboliser la panique qui s'empare du narrateur, l'orchestre deviendra de plus en plus saturé (effet rare sur un tel album), et s'arrête aussi subitement que la peur du narrateur lorsqu'on le ramène les pieds sur terre.

Annotation :

Morceau malsain traitant de l'obsession du narrateur pour une femme. Les paroles violentes contrastent avec le refrain : une voix féminine élégante et mélodieuse prononce uniquement le "passer de toi" tandis que le narreteur continue à tourner en rond dans sa jalousie. Une bonne manière de rendre concrète la présence féminine qui hante le morceau.

Annotation :

Changer brutalement l'ambiance du morceau en plein milieu de celui-ci avec une mélodie superbe mais qui n'apparaît qu'une seule fois. Son caractère éphémère augmentant sa beauté.

Annotation :

De même, changer brutalement l'ambiance, mais cette fois-ci garder la mélodie. Un bon moyen de prendre à revers l'auditeur.

Annotation :

Lors du pont, faire hurler son chanteur de manière totalement inattendue.

Mais en même temps, mettre en arrière-plan une voix plus mignonne qui suit les cris.

Annotation :

Déjà cité par Tídwald : faire des mini-solos parodiques à la chaîne en guise de pont. Difficile à décrire sans écouter.

Annotation :

Le morceau est chanté par un homme, mais à deux reprises une voix féminine apparaît et chante en alternance quelques syllabes. C'est fugace mais beau.

Annotation :

Faire une introduction avec un clavier imposant mais solitaire + mettre des bruits de foule derrière. L'ambiance est unique en son genre.

Annotation :

Une chanson à la Frank Sinatra, mais par Tom Waits.

On dirait un poivrot qui vient de toucher le jackpot. L'ambiance est délicieusement alcoolisée.

Annotation :

Même concept que le morceau précédent, les deux se suivant dans l'album.

Mais cette fois-ci l'ambiance est plus propice au bad trip qu'autre chose. Penchant sombre du poivrot fou. Un morceau bien halluciné.

Annotation :

Le rythme de batterie ne change pas, sauf lorsque le rappeur change. À ce moment le charleston est remplacé par la cymbale. C'est tout simple mais l'effet est excellent. Comme quoi le minimalisme peut largement suffire pour faire un bon effet.

Annotation :

Prendre un classique de la soul, l'étirer sur douze minutes en l'agrémentant d'une orchestration et d'un jeu de guitare démentiel. Transformer une chanson pop mignonne en imposante affirmation de soi.

(Valable pour de nombreux morceaux d'Isaac Hayes)

Annotation :

Les paroles sont constituées en tout et pour tout d'une simple accumulation de noms de drogues, répétées en boucle.

Annotation :

Une histoire glauque racontée sur un rythme urgent, mêlant piano et batterie. Le narrateur achète une bague à un homme proche de la ruine. cet homme achète ensuite un fix avec, et se tue. Le narrateur retrouve la personne et lui rend la bague, rongé par la culpabilité.
Ce qui change tout est l'utilisation de clochettes, qui transforme la simple histoire en chanson engagée sur l'hypocrisie de la période de Noël, période festive certes, mais pas pour tout le monde.

http://somethingelsereviews.com/2011/09/25/steely-dan-sunday-charlie-freak-1974/

Annotation :

Morceau sautillant et joyeux, le pont change subitement l'ambiance et le morceau prend pendant quelques secondes l'aspect d'une charge épique, avant de revenir à la normale.

Annotation :

D'abord il y a ces nappes vaporeuses de plages synthétiques, qui se couplent à un sample de "The Message" de Grandmaster Flash.
Mais là où l'originale était une chanson entraînante et décalée, "Teen Pregnancy" détourne l'extrait et la transforme en un témoignage malsain, lorsqu'apparaît une voix féminine répétant "I'm just a kid" et "that was just a little mistake...". Couplez ça au titre du morceau et nous avons là une bien étrange pièce de musique.

Annotation :

Un petit passage en spoken word est situé au milieu de la chanson. Mais celui-ci est déclamé tandis que la hauteur de la voix est progressivement modifiée. Il commence donc avec une voix plus aiguë que la normale et finit par une voix plus grave. Un effet saisissant et joliment placé.

Annotation :

Changer subitement de rythme pour une interlude de quinze secondes à peine, avant de reprendre l'air de rien la mélodie originelle.

"Freeze !
Music please."

Annotation :

Les variations de cet album sont généralement composées d'un déluge de notes. Mais sur celle-ci, après une introduction du même genre, le pianiste décide soudainement de s'arrêter sur deux notes en boucle, créant ainsi une pause aérienne et hypnotique.

https://youtu.be/0Gm7RgdzeWM?t=29m40s

Annotation :

"I have to praise you like I shouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu (...)"

Annotation :

Sur ce délicat duo, l'énergie monte progressivement, puis un son de "buzz" tournoyant apparait soudainement pour s'amplifier et donner au morceau un élan d'énergie plutôt inattendu.

Annotation :

Le parler de DOOM se fait interrompre régulièrement par un sample déclamant "SUPER!".

Annotation :

Les scratchs, généralement employés pour marquer une rupture, sont ici utilisés en complément de la mélodie, ce qui va particulièrement bien avec l'ambiance chill out du titre.

Annotation :

Commencer le morceau sur une note mélancolique, avec quelques accords de guitare...

...pour soudainement faire apparaitre des percussions et des cuivres, dans une ambiance samba parfaitement inattendue.