Vus en 2015+1 (avec annotations)

Annotation :

Quoi de mieux que de commencer l'année avec Denzel Washington ?

Peut être la commencer avec un meilleur film ayant Denzel au casting... On va pas se mentir (ça va être ma nouvelle expression ?), on a vu mieux. Le film est pas extraordinaire, car c'est du Déjà-Vu (pas vrai Denzel ?). On voit tout venir à l'avance, du début à la fin. C'est tout de même très largement regardable et je ne me suis pas ennuyé une seconde. Et il m'est resté le plaisir de voir une Angelina encore Jolie, et puis mon cher Denzel. J'ai jamais été déçu par un film dans lequel il figure, et ce ne fut pas le cas ce soir. Mais il a fait mieux quand même.

Annotation :

Bon petit film d'espionnage, assez trépidant... mais c'est tout.

Le film souffre de sa durée et de son rythme. Il aurait gagné à être plus long, qu'on s'attarde plus sur les choses, notamment sur les "méchants" et leurs motivations. Là tout va un peu trop vite.

Reste un film plutôt sympa et distrayant.

Annotation :

Petit film très efficace et bien ficelé. Encore une fois une impression de déjà vu, mais ce qui m'a bien plu dans ce film, c'est la "non portée" de celui-ci. Le super agent qui a des ennuis avec sa fille et qui déjoue un complot, c'est assez banal, mais ce film à le mérite de ne pas en faire un héros de la nation américaine qui sauve le monde du chaos. Il s'agit seulement de survivre et protéger sa fille. Ça fait du bien de temps en temps. Le monde ne sera pas meilleur, mais pas pire non plus, et la vie reprendra son cours.

Bon, en vrai, ça n'arrive pas plus que de sauver le monde. Mais c'est plus réaliste.

Annotation :

Revu.

Ah, le Seigneur des Anneaux. Vais-je donner mon avis avec ce 4ème ou 5ème visionnage (voire plus) ?

Et bien oui, mon 10 indique que j'apprécie grandement ce film, mais mérite t'il vraiment cette note. Objectivement, non, si l'on considère que la valeur maximale devrait aller à un film sans aucun défaut, quasi parfait. Ce premier opus de la trilogie ne l'est pas. Certes, il est excellent, la bande son est géniale, les acteurs sont très bons, c'est beau, c'est rythmé, y a du contenu. Mais en 2h45, j'ai quand même eu l'impression de voir une histoire en accéléré. Il s'y passe beaucoup de chose, même pour un film de cette durée, et il y a une chose qu'il ne réussit pas à retranscrire : le temps qui passe. Car il se passe du temps entre les différents événements du film, mais tout s'enchaine tellement qu'on a l'impression qu'à peine 2 jours séparent le début de la fin. C'est vraiment le défaut du film, selon moi (et quasiment le seul). J'ai noté quelques effets un peu cheap également, mais rien de gravissime ou raté.

Oui, objectivement, il mériterait un bon 9,5. Mais on peut largement lui accorder le 10, pour le travail colossal qui a été effectué par toute l'équipe pour réussir à faire vivre avec brio l'oeuvre magistrale de Tolkien. Et c'était pas une mince affaire.

Annotation :

Déception. Attention aux spoilers, mais à mon avis vous perdrez pas grand chose. J'vais quand même vous faire un résumé de cette mini critique : perte de temps. Bon potentiel, gâché à tout les niveaux.

ZONE SPOILERS

Après un peu de blabla nous racontant comment on en est arrivé à l'ère glacière, le film nous plonge dans la crasse des pauvres, sur le point de faire une révolution envers ce qui semblait être un régime bien pourri. Ça s'annonçait prometteur. Mais ça se casse rapidement la gueule, en fait. Dès qu'on voit Tilda Swinton et sa dégaine de richarde de Hunger Games.

Le but : on avance, on part de la queue du train pour atteindre la tête. Et plus on avance, moins ça va. On passe de microcosme en microcosme, plus ou moins cohérents (la serre, ça va, mais les cagoulés avec leur haches trempées dans le poisson ? Pourquoi ? l'école des tarés ? POURQUOI ?), tout en perdant les personnages principaux un par un. A noter que plus on remonte le train, plus on avance dans l'échelle sociale. Le dernier wagon n'étant même pas celui des bobos en veste à fourrure, mais celui des camés dans une boite de nuit de 9m². Est-ce révélateur de quelque chose ? Peut être.

Tout ça pour arriver au "grand méchant", qui nous explique le fonctionnement de son système. En gros, c'est un régime totalitaire qui tient compte du manque de ressources pour tenter de maintenir l'humanité en vie. Comme tout les autres regimes de ce genre dans toutes les autres oeuvres de ce genre. A ce stade, deux choix s'offrent au héros : perpétuer le système ou le détruire. Comme à chaque fois, il choisit la deuxième solution. Ce qui détruit également le train, dans une manifique scène où la quasi totalité des wagons fini en miettes dans un ravin enneigé. Où comment finir de gâcher le film en ayant une révolution sociale qui n'aboutit à rien.

Voilà pour l'histoire ! Pour les autres aspects, visuellement, ça aurait été sympa sans tant d'incohérence, et si l'on oublie les quelques plan extérieurs puant le numérique bon marché. J'ai vu plus immersif dans des jeux vidéos. Y avait sans doute plus de budget après avoir réuni le casting qui ne sert pas à grand chose. Aucun personnage charismatique, on ne sera donc pas attristé par leurs morts. Je crois que j'ai fait le tour. J'ai surement oublié des détails, mais bon, on est plus à ça près. Une déception totale. Désolé pour le pavé.

Annotation :

Revu.

Je ne vais pas m'étendre dessus, c'est dans la continuité du précédent film, avec les mêmes qualités, et même un peu moins "speed" que son ainé, grâce à la bataille du gouffre de Helm qui garde le film au même endroit pendant un moment.

Je vais tout de même défendre un point qui me semble crucial (même si personne ne me lira, attention à d'éventuels spoilers également) : Frodon n'est pas agaçant. Beaucoup se plaignent que Frodon est chiant, qu'ils ne l'aiment pas, que Sam aurait dû être le héros. Et ça m'énerve, parce que d'une les gens n'ont pas compris un point essentiel du Seigneur des Anneaux, et de deux, j'ai l'impression qu'ils ont tendance à en oublier un autre. Frodon porte un anneaux qui corrompt son esprit. Il est pas juste chiant, ou mal écrit, ou mal joué. Y a littéralement le mal suspendu à son cou ! On reste pas gentil comme un Sam Gamegie quand le seigneur des ténèbres s'insinue dans son esprit.

Moi je trouve ce personnage intéressant. C'est d'ailleurs le point le plus intéressant de ce second film, l'équilibre précaire entre le pouvoir de Sauron, grandissant à mesure qu'ils s'approchent du Mordor, et l'esprit de Frodon, qui tente de se raccrocher à ce qu'il peut, c'est à dire la rédemption de Sméagol. Car s'il peut "sauver" Sméagol, cela signifie qu'il peut réussir sa mission, qu'il pourra être sauvé.

Niveau chute du côté obscur, avouez que c'est quand même mieux foutu qu'Anakin dans Star Wars.

Annotation :

Revu.

J'ai pas grand chose à dire sur celui-ci, en fait. Mêmes légers défauts, mêmes qualités.

Annotation :

Alors, que dire... C'est un film presque contemplatif, l'observation d'une longue attente de 12 ans. Il ne s'y passe pas tant de choses, mais il n'est pas ennuyant une seconde, car il nous plonge dans son ambiance mélancolique. Chiwetel Ejiofor est toujours juste dans son interprétation, et le film est assez émouvant.

Sur les points négatifs, malgré ce coté contemplatif, je n'ai pas vraiment eu l'impression de se voir dérouler ces 12 ans. Et les réglages sonores actuels, les sons et la musiques étaient presque assourdissant.

Annotation :

Pourquoi faire une mini-critique quand on écrit une critique entière ? Pour éviter de se taper un pavé. La chose à retenir : c'est un délire total. Pour ceux qui veulent le détail, va falloir affronter le pavé.

Annotation :

Je pense que tout le monde en a fait le tour, donc jvais résumer ça simplement : prévisible (une scène commençait, je décrivais la suite avant que ça arrive, j'ai même prédit le destin des personnages), parfois à la limite du ridicule. Mais bien badass quand même.

Mais juste une chose. Les mecs, vous avez des putains de dinos dans votre parc. Faites des infrastructures qui résistent au dinos, Ça me parait être la base.

Annotation :

Bon, excepté le scénario qui se révèle être le plan appliqué à la lettre de l'épopée du héros (ce qui est ironique, mais n'est pas spécialement génant durant le visionnage), et le fait que ça fasse un peu pub sur la fin (ce qui est un peu logique vu le film, tout de même), c'est un film d'animation ultra distrayant, bourré d'un humour bon enfant très rigolo. Et ça me parle, ayant passé des heures et des heures sur mes bionicles étant jeune (pas que je sois vieux, mais bon), puisque je n'ai jamais fait autre chose que de construire ce qui me plaisait sans suivre les plans des bébêtes.

Je suis curieux de voir la suite, du coup.

Annotation :

Hé bien ! Une fois au bout, on se rend compte qu'on est parti de loin.! Et ce pour le meilleur !

Ron Woodroof, le péquenaud texan par excellence, un homophobe alcoolique et drogué, découvre qu'il a le sida. On serait tenté de se dire "bien fait pour sa tronche !", vu la sympathie qu'inspire le bonhomme. Et pourtant, au fur et à mesure que le film avance, on passe de la dépravation des derniers instants d'un homme condamné au combat pour toute une population de malades. Le péquenaud texan, en plus de devenir plus tolérant, devient le messie des séropositifs, celui qui tente de se battre à la fois contre la maladie et contre un système corrompu. On aurait pas imaginé en arriver là !

Le film est avant tout servi par ses acteurs, Matthew McConaughey et Jared Leto, tout deux excellents dans leurs rôles respectifs (on peut cependant oublier Jennifer Gardner, trop effacée). Deux interprétations émouvantes, sur un sujet pas évident. Sujet que j'ai trouvé plutôt bien traité, et au "pathos" bien dosé. J'avais peur qu'on nous colle les malades devant la tronche en disant "regardez comment ils sont malades, pleurez maintenant", mais il n'est est rien. Le film se contente de les montrer de loin, car ce n'est pas le véritable sujet du film. Le sujet, c'est bien la recherche d'un remède, ou du moins d'un traitement pour aider les malades à vivre mieux et plus longtemps que prévu.

Je trouve cependant un peu dommage que le film ne montre pas plus l'aspect "juridique", les officiels et ce qu'il font, mais je dois avouer que cela aurait facilement pu rendre le film ennuyeux. Du coup, s'être plus focalisé sur l'humain, et sur un en particulier, permet de garder l’intérêt plus aisément. Je peux comprendre que l'on regrette aussi le schéma assez classique du connard qui devient messie, mais personnellement je n'imaginais pas que le film partirait dans cette direction, je pensais que cela resterait du domaine du trafic de médicaments. Du coup, il m'a emmené avec lui, là où il voulait que je sois, et il l'a bien fait.

C'est un coup de coeur, pas comme un film que je reverrai plusieurs fois, mais comme un film que je vous recommande d'essayer.

Annotation :

La formule Marvel appliquée avec le bon dosage. De l'action plutôt cool (et pas juste "on détruit tout sur notre passage", même si y en a quand même un peu. Vous comprendrez de quel passage je parle), un humour très présent, mais super plaisant et jamais lourd. Et les personnages sont intéressants du fait de la dualité du héros. Le héros, ce n'est pas seulement Scott Lang, c'est aussi Hank Pym, bien que ce dernier ne soit pas celui qui est mis en avant (ce qui est normal, étant également le mentor). Ils restent des archétypes assez basiques, mais des archétypes placés dans le bon film avec le bon dosage. Le tout fonctionne donc à merveille.

J'ai sans doute distribué de meilleurs notes à d'autres Marvels, mais il faut bien comprendre une chose : j'en ai vu plein avant celui-ci. Mais je pense que s'il était sorti avant les autres, ils auraient pris plus cher venant des diverses critiques.

Après, ça reste la formule Marvel, c'est du très bon divertissement, n'en demandez pas plus. Et si vous êtes allergiques au Marvels, il ne vous fera pas changer d'avis.

Annotation :

J'ai complètement loupé le visionnage de ce film. Je m'attendais à un truc plus terre à terre, donc je n'étais pas concentré. J'ai dû zappé un élément quelque part, du coup ma compréhension du film en a pâti. Ce 4 est donc le reflet de ma non compréhension. L'atmosphère du film était plutôt cool, et Jake Gyllenhaal s'en tire bien, mais pour ce que j'ai saisi du film (c'est à dire le côté directement accessible), j'ai trouvé un déséquilibre dans l'histoire. A partir du moment ou les sosies se rencontrent, ça va trop vite et ça manque d'un peu de profondeur. C'est peut être compensé par tout le côté métaphorique du film, mais comme je n'ai compris qu'il était là qu'à la fin...

Et mention spéciale au crash le plus mal fichu de l'histoire du cinéma. Mais ce n'est qu'un détail.

Faudra que je le revoie.

Annotation :

J'ai écris une critique, si vous voulez les détails, jvous invite à la lire. Sinon, la chose à retenir : son univers (impitoyaaaaaableuh) (mon dieu, jsuis trop jeune pour une telle référence). Un visuel génialissime, a des lieues de ce que le fantastique nous a livré ces dernières années.

Annotation :

Moi qui suis allergique à tout ce qui est rap, gangsta, et ce genre de trucs, j'attendais autant que j’appréhendais ce film. D'autant plus que Neill Blomkamp m'avait déçu avec Elysium.

Mais j'ai bien aimé ce film. S'ils sont peu crédible en tant que malfrats, les compères de Die Antwoord compensent par leur côté attachant, tout comme Chappie, le véritable point fort du film. Tout le contraste entre ce robot tout gentil et ses manières de gangsta est plutôt sympa. L'histoire est assez simple, mais la fin suffisamment ouverte pour un éventuel "après" ? ou pas.

Et au moins, on a une caméra décente, contrairement à Elysium et sa machine à dégueulis.

Annotation :

Si vous ne l'avez pas vu, je vais spoiler, donc ne lisez pas la suite si vous ne l'avez pas vu (et avez envie de le voir malgré la réputation qu'il se traine).

On va commencer avec les basiques : jolie brochette d'acteurs qui font le boulot, images nickel, scénario somme toute assez basique, mais sujet intéressant.

Je peux comprendre qu'on accroche pas au coté scientifique. Je pense qu'on doit accepter de ne pas réfléchir en scientifique mais rester en spectateur. Parce que si la science sert de support à une toute autre histoire. C'est plutôt l'humain qui prime dans ce film. Et là dessus, je trouve que le film développe une ambiance plutôt réussie. Le film peut du coup paraître assez lent et long, je n'ai pas trouvé ça gênant. Il faut dire que je suis plutôt fan de la lenteur si l'ambiance me plait.

Mais surtout, j'ai aimé le doute qui plane tout le long du film : est-ce encore une IA tueuse ? On se pose la question jusqu'à la fin, une fin très belle, très poétique. Et en fait non. C'était juste une IA. Différente, ne raisonnant pas de la même façon qu'un humain, et avec de bonne intentions. J'ai frissonné en voyant jusqu'où ça allait, et en me demandant jusqu'où irait cette créature désincarnée, pour me rendre compte à la toute fin, que son seul tort avait été de vouloir accélérer, forcer l'évolution. Peut on en déduire que ses actions étaient les bonnes ? Je n'en sais rien. En tout cas, ce n'était pas la méchante IA de base qui déconne et décide de supprimer l'humanité. Et ça fait plaisir de voir ça.

Annotation :

Effectivement, quand t'es gosse, ça doit être vraiment chouette. Et ça reste sympa a regarder une fois adulte. Mais c'est braillard et plein de défauts. Et ça date.

J'ai quand même passé un bon moment devant, et ça a sauvé mon dimanche soir, ce qui n'est pas rien.

Annotation :

Voir la critique pour plus de détails. Sinon, en bref : pas mal, mais voyez l'original.

Annotation :

Bon film d'action-espionnage, bien plus réussi que les 2 suivants de la saga. Rythme parfaitement maîtrisé, alternant action et moments plus calmes mais tout de même bourrés de tension (contrairement au 2), enjeux parfaitement compréhensibles (contraiement au 3). Hormis Jean Reno plus transparent qu'une vitre, les acteurs sont plutot bons. Par contre, l'ayant vu en vf, je crois que Tom Cruise avec la voix de Bruce Willis est une abomination totale.

Le principal défaut d'après les critiques est la scène d'action finale. Les gens semblent la renier à cause de ses effets spéciaux qu'ils jugent datés au mieux, et totalement à chier au pire. Oui, ça a vieilli, mais c'est loin d'être la catastrophe qu'ils décrivent.

Ce film reste donc, 20 ans après, l'excellent divertissement qu'il était à sa sortie.

Annotation :

Après Old Boy, un autre remake, celui de Total Recall.

Est ce que ça vaut l'original ? Oui d'après ma note, mais c'est à modérer. Total Recall premier du nom m'avait bien plus pour le fond, mais comme je l'avais vu plus de 20 ans après, j'avais eu du mal avec sa forme très kitsch.

Celui-ci, c'est plutôt l'inverse. Visuellement très cool, avec beaucoup d'action, il est ultra divertissant, mais presque totalement dénué du fond de son prédécesseur.

Y a pas moyen de mixer les deux pour avoir le meilleur de chaque ?

Pour être honnête, j'allais lui coller un 6, mais j'aime bien la bouille de Colin Farrell.

Annotation :

Juste une excellente interprétation de la part des acteurs, et plutôt émouvant, voire déprimant. J'ai également apprécié la fin, qui laisse un doute, bien que l'ellipse avant cette fin me gène un peu. On occulte une partie que j'aurais bien aimé voir, la réconciliation, la reconstruction.

A part ça ? malheureusement on a affaire à une histoire simple qui reste sans surprise du début à la fin, et si je le supporte pour un blockbuster bourré d'action, lorsqu'il s'agit d'un drame, c'est plus génant. Le tout reste trop convenu, malgré son sujet fort, pour mériter une meilleure note. J'ai vu ce que je m'attendais à voir, ni plus ni moins.

Annotation :

Est-ce nécessaire de faire une critique d'un film que tout le monde a déjà vu et critiqué ? Oui.

Premier point, et non des moindres, bien sur, Anthony Hopkins. On est a des lieux du sympa pas mais sans plus Dragon Rouge, et du grand guignolesque Hannibal. L'intensité de son jeu d'acteur est tel qu'il en éclipse le reste du casting, et j'en viens à me demander comment il n'a pu donner une plus valus aux films suivants. Son personnage est joué à la perfection, et crève l'écran au point qu'il semble s'adresser directement à nous. Etrange paradoxe qu'est alors cet Hannibal Lecter, personnage secondaire et pourtant si primordial.

Malheureusement, son aura est telle que le film perd sur un autre tableau. Buffalo Bill, le véritable méchant du film, en devient quasiment absent. Quel dommage de ne pas s'attarder un minimum sur ce personnage, qui ne laisse planer de menace qu'à la toute fin du film.

Toutefois, si le méchant ne sert à rien, le film réussit tout de même à instaurer une ambiance glauque, dérangeante à souhait, grâce à Lecter et au caractère des meurtres perpétués par Bill, et aussi grâce à la bande son, une bande son surgit du passé pour moi, qui ai visionné ce film en 2016. Une bande son comme on en fait plus, qui m'a rappelé celle de The Descent, et qui confère un coté très mystérieux à une intrigue qui ne l'est pas tant que ça, au final. Comme Buffalo Bill, celle ci a été mise de coté au profit de la confrontation entre Hannibal et Clarisse.

Ah, Clarisse, interprétée par la magnifique Jodie Foster, et qui me fait regretter de ne pas faire partie de la génération précedente (ou celle d'encore avant). Si elle ne peut égaler Hopkins, elle s'en tire magré tout très bien, atout charme pour le spectateur (et ce uniquement grâce à son jolie minois, prenez en de la graine les bimbos d'aujourd'hui), et par le biais de laquelle on affronte Hannibal Lecter. Et elle nous sert aussi de point de repère de la normalité, une fois ces échanges avec le psychiatre fou terminés.

On tient donc là un film excellent, auquel il ne manquait pas grand chose pour être encore meilleur.

Annotation :

Que dire ? C'est sympatoche et rigolo, mais un peu longuet malgré tout. Ils auraient dû se limiter à la recherche de trésors plutôt que de s’embarrasser d'une intrigue médicale inutile. Et on se demande comment Matthew McConaughey est passé de ça à True Detective ou Interstellar.

Mais si on est pas difficile, ça occupe largement une soirée.

Annotation :

La fameuse Lucy ! La décriée Lucy ! La dernière immondice de Besson ! Le pauvre doit se moucher dans ses billets, en plus il en a de trop puisqu'un second volet est prévu apparemment.

Je ne me suis pas ennuyé, et malgré le gâchis qu'ils en ont fait, ce genre de sujet me fascine. Un peu comme Transcendance, un autre mal aimé (pas pour le gachis - même si certains me diraient que si - mais pour la fascination). Et du coup, même si le film est imparfait, y a forcément un truc qui accroche.

Et celui-ci, il l'est, imparfait. Trop court, le cul entre deux chaises, on est ballotté entre de la SF qui aurait pu être passionnante et de l'action qui aurait pu décoiffer méchamment. Mais on avait qu'une heure et demi, et on a voulu mettre les deux, donc on a un résultat plutôt bâclé qui ne s'attarde sur rien. Les fameux pourcentages ne servent qu'a montrer une nouvelle capacité qui ne sert que 10 secondes dans le film, sans beaucoup plus d’intérêt. Morgan Freeman a l'air d'avoir été filmé en train de présenter ses émissions scientifique sur Discovery Channel. Le policier français sert à rien (il l'admet lui même dans le film en plus). Les coréens réagissent un peu violemment pour 3 kilos de drogues. On aurait bien aimé en savoir un peu plus sur eux d'ailleurs. Mais nan, le film se contente du strict minimum sur tout.

C'est dommage. En casant une demie heure de film en plus, il y aurait eu moyen de résoudre une partie de ces problèmes. Deux heures, c'est la norme actuelle, bien souvent il y a du remplissage, mais on se rend compte qu'avec une demie heure de moins, c'est pas forcément plus équilibré.

Et pourtant, je n'ai pas décroché une seconde. Tout ça à cause de (grâce à ?) cette science fiction "de proximité", celle qui, en touchant à quelque chose de très proche de nous, nous fait plus rêver que si l'on nous montre des choses fantastiques mais éloignées. Car nous montrer des batailles spatiales, c'est chouette, mais ouvrir le champs des possibles, même en partant d'un fait erroné (ce dont je me fiche, puisqu'il sert la fiction), ça, c'est fascinant.

Annotation :

Après Besson le mauvais, Besson le bon. Enfin, bon sans plus. Entre action et drame, plutôt bien équilibré malgré un manque de profondeur de l'histoire (qui ne se fait ressentir qu'après coup, cela dit).

L'équilibre, c'est toute la différence entre Lucy et ce film, en fait.

Annotation :

Un bon film sur le voyage dans le temps, et qui évite de sombrer dans la SF de divertissement. Malheureusement, en grand fan de ce thème, j'ai tout compris de moi même avant que le film ne me l'explique. Il m'a quand même surpris dans une certaine mesure malgré ma compréhension du twist.

Je sais, c'est l'art de tout dire sans rien dire. Mais ce genre de film, on ne peut rien en dire (enfin, sauf à ceux qui l'ont vu, bien sûr)

Annotation :

Ok, l'intrigue en elle même est simpliste, et les personnages pas assez approfondis. Malgré tout, on s'attache facilement à eux (j'ai l'impression que c'est le cas de tout les films asiatiques que je vois), et j'adore l'ambiance de ce genre de films. On est pas dans le démonstratif hollywoodien, ou tout ce que l'on montre doit être "utile", doit avoir un sens. Au contraire, on a dans ces films là de nombreuses scénettes a priori inutiles, des petits morceaux de vie fugaces et futiles, mais qui contribuent énormément à l'ambiance. Je peux comprendre que tout le monde n'y soit pas sensible (une jolie façon de dire que certains se font chier en regardant ça), et le dosage doit être bien fait pour que cela ne soit pas assommant (sur 2h, ça passe, mais sur 3h30 pour Les Sept Samouraïs, c'est plus dur. Ou tout simplement la fin de ce film, avec une scène en musique beaucoup trop longue). Ajoutez à la maîtrise visuelle une maîtrise sonore, et l'on compense largement le scenario par l'ambiance.

Comme quoi, je l'avais bien dit pour les Sept Samouraïs, avec une heure de moins il aurait été parfait.

Annotation :

Ça se regarde. Bon petit film dans le genre, très distrayant, toujours avec sa bonne petite morale mais pas trop cucul. Quelques longueurs cela dit.

Annotation :

http://www.senscritique.com/film/Suicide_Squad/critique/101643399

Here we go ! En bref, un potentiel énorme qui n'a pas su être exploité, ça reste donc un simple blockbuster sympa, mais sans plus.