Walt Disney Studios en 1997
Regroupement de tous les films sous le giron de Walt Disney Studios durant l'année 1997.
Avec comme toujours des commentaires plus ou moins longs pour exprimer mon avis personnel sur ces productions.
La structure des Walt Disney Studios comprend les sociétés de production ...
11 films
créée il y a environ 8 ans · modifiée il y a presque 7 ansLe Nouvel Espion aux pattes de velours (1997)
That Darn Cat
1 h 29 min. Sortie : 14 février 1997 (États-Unis). Action, Comédie
Film de Bob Spiers
Walter-Mouse a mis 2/10.
Annotation :
Sorti le 14 Février 1997 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 18 300 000.
AVIS:
Le voici l'archétype le plus parfait de la comédie bas-de-gamme des années 90's made-in-Disney, cette véritable catastrophe qu'est le remake de l'excellent film de Robert Stevenson, L'Espion aux Pattes de Velours.
C'est simple, aucun effort, aucune volonté de faire rire, aucun respect vis-à-vis du film d'origine, juste les stéréotypes et les gags les plus éculés et grotesques qui soient en espérant qu'il y ait encore quelqu'un d'assez stupide pour rire à ces conneries.
Non seulement c'est mauvais en tant que film mais c'est encore plus mauvais en tant que remake! Les nouveautés scénaristiques n'apportent ni quelque chose d'intéressant ni quelque chose de drôle et quand Bob Spiers reprend des scènes du film de Stevenson, il ne comprend même pas pourquoi ça marchait dans le premier film.
Non vraiment, passez votre chemin.
2/10
Un Indien à New York (1997)
Jungle 2 Jungle
1 h 44 min. Sortie : 5 août 1998 (France). Comédie
Film de John Pasquin
Walter-Mouse a mis 3/10.
Annotation :
Sorti le 7 Mars 1997 aux États-Unis.
Production : Walt Disney Pictures / TF1 International.
Budget : 32 000 000 $.
Box-office mondial: 59 927 618 $.
AVIS:
Quand ils acquièrent les droits d'Un Indien dans la Ville en 1994, les Studios Disney sentent qu'ils détiennent un bon filon et ne tardent pas à lancer la production d'un remake spécialement pensé pour les américains. C'est une des seules modifications notables, la relocalisation de l'intrigue et pourtant même là peu d'éléments culturels propres aux US sont utilisés (la Statue de la Liberté remplace la Tour Eiffel, New York remplace Paris). En fait, Un Indien à New York est un décalque complet du film original qui copie aveuglément toute sa structure, ses gags et ses répliques. La première demi-heure est identique de A à Z, il faut attendre l'arrivée dans la métropole pour un peu de changement (entendez par là remplissage inutile et pas drôle). Il n'y a qu'une seule amélioration dans tout ça, le film accorde plus de temps aux échanges entre le trader et son fils (délivrant un ou deux passages acceptables) tandis que les seconds rôles restent en retrait. Mais puisque John Pasquin ne fait qu'imiter l'oeuvre de base, les arcs qui ne servent à rien (autrement dit, tous les arcs) paraissent encore plus inconsistants et inintéressants, tous les personnages en-dehors de Tim Allen étant négligés. Un bien pour un mal où la faiblesse est plus importante. Curieusement, en faisant le bilan, rien ne m'a débecté dans Un Indien à New York. Ce n'est pas une horreur, c'est juste médiocre.
3,5/10
Volte/Face (1997)
Face/Off
2 h 19 min. Sortie : 10 septembre 1997 (France). Action
Film de John Woo
Walter-Mouse a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Sorti le 27 Juin 1997 aux États-Unis.
Production: Touchstone Pictures / Paramount Pictures.
Budget: 80 000 000 $.
Box-office mondial: 245 676 146 $.
AVIS:
Après avoir échoué à s'être imposé à Hollywood lors de son arrivée aux États-Unis, John Woo arrive enfin pour la première fois avec Volte/Face à prendre le contrôle d'un long-métrage sur le territoire nord-américain.
Au départ prévu pour être un film de science-fiction, Volte/Face s'est finalement transformé en thriller contemporain où le réalisateur de The Killer s'éclate comme un petit fou en enchaînant les gunfights tous superbement chorégraphiés et les performances sur-exagérées de ses deux interprètes principaux, Nicolas Cage (parfait!) et John Travolta (un peu plus mou).
Dans la pure veine des films de John Woo, Vole/Face ne se prive pas de nous balancer des ralentis, des bons sentiments et des colombes à la tronche et quel pied bon sang! On ressort du film avec une patate d'enfer en étant à la fois satisfait d'avoir vu un excellent film d'action mais surtout d'avoir vu un vrai John Woo.
8,5/10
Hercule (1997)
Hercules
1 h 33 min. Sortie : 26 novembre 1997 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Ron Clements et John Musker
Walter-Mouse a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Sorti le 27 Juin 1997 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.
Budget: 85 000 000 $.
Box-office mondial: 252 700 000 $.
AVIS:
Après Les Contes des Mille et Une Nuits, John Musker et Ron Clements s'attaquent à la mythologie grecque sur une formule plus ou moins proche d'Aladdin histoire d'assurer leurs arrières... mais en beaucoup plus poussé.
En effet, si Hercule a bien sûr, comme tout Disney qui se respecte, du contenu dramatique, jamais encore on avait vu un Classique aussi décalé et second degré que celui-ci. Le film assume jusqu'au bout sa décision de remanier les légendes grecques à sa façon et disons-le, même si c'est parfois douteux, c'est surtout sacrément drôle.
L'humour est le gros point fort du film, je vais même dire qu'il est encore plus drôle qu'Aladdin, surtout grâce à son génial méchant Hadès. Au-delà de l'écriture, nous avons aussi une bande-originale diablement entraînante et une animation de grande qualité.
Un divertissement qui mérite d'être vu et revu!
8/10
George de la Jungle (1997)
George of the Jungle
1 h 32 min. Sortie : 15 octobre 1997 (France). Action, Aventure, Comédie
Film de Sam Weisman
Walter-Mouse a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Sorti le 16 Juillet 1997 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 55 000 000 $.
Box-office mondial: 174 400 000 $.
AVIS:
Vous savez quoi? J'emmerde la populace. On peut encore faire des films débiles, lourdingues, pas bien recherchés et cartoonesques mais se fendre la poire devant malgré tout. C'est exactement mon ressenti devant ce George de la Jungle.
Adaptation à succès de la série animée du même nom, le film de Sam Weisman (Les Petits Champions 2) ne fait pas dans la finesse et a forcément quelques scènes assez lourdes par moment mais quel pied! Qu'est-ce que ça fait du bien de voir enfin un film qui s'en fiche de ce qu'on peut lui dire, qui veut juste aller à fond dans son délire et où tout le monde s'éclate. Je craignais qu'un revisionnage me fasse changer d'avis mais non, rien à faire, j'ai toujours ce gros sourire bêta en regardant les aventures du seigneur de la jungle et nombreuses sont les fois où j'ai rigolé sans avoir honte.
Innocent et tellement plaisant.
7,5/10
À armes égales (1997)
G.I. Jane
2 h 05 min. Sortie : 4 mars 1998 (France). Action, Drame
Film de Ridley Scott
Walter-Mouse a mis 4/10.
Annotation :
Sorti le 22 Août 1997 aux États-Unis.
Production: Hollywood Pictures / Caravan Pictures.
Budget: 50 000 0000 $.
Box-office mondial: 97 100 000 $.
AVIS:
Bon, pour être franc, je m'attendais à encore plus le détester vu tout le mal qu'on m'avait dit dessus. Et au final, ce n'était pas l'horreur à laquelle je m'attendais mais ça reste le pire film de Ridley Scott.
On ne comprend pas qu'est-ce qui a poussé le réalisateur à vouloir se lancer dans un projet pareil. L'histoire étant purement fictionnelle et n'amenant à rien, quel est l'intérêt de la raconter? Un film résumant l'entraînement des militaires dans les Navy SEALs aurait amplement suffi. À la limite aurait-on pu exploiter l'idée qu'à force d'être dans un milieu d'hommes, l'héroïne finit par en oublier sa féminité et à douter sur son propre genre mais non, le film ne part jamais dans cette voie et quand il essaie de l'explorer, cela donne la scène incroyablement ridicule du "Suce-moi la bite".
La première heure reste cela dit plus supportable, Scott étant un très bon esthète et le récit restant plutôt sobre sur le cas de Jordan O'Neil (jouée par une Demi Moore convaincante) mais les 60 dernières minutes achèvent de plomber le film avec des personnages caricaturaux à l'extrême (la sénatrice mais mon dieu...), des dialogues ridicules et une scène d'action finale affreuse à regarder.
4/10
RocketMan (1997)
1 h 35 min. Sortie : 10 octobre 1997 (États-Unis). Comédie, Science-fiction
Film de Stuart Gillard
Walter-Mouse a mis 1/10.
Annotation :
Sorti le 10 Octobre 1997 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 16 000 000 $.
Box-office mondial: 15 448 043 $.
AVIS:
Malheur de malheur! Le tocard des Tortues Ninja 3 revient à la charge pour démolir cette fois-ci l'honneur de la NASA et réduire en miettes les derniers neurones restant aux survivants de l'horreur précédemment citée. C'est une calamité sans nom, un ratage cauchemardesque, un torche-cul fait à l'arrache qui mériterait de finir en cendres. Si l'écriture est misérable, elle est rendue bien plus horrible qu'elle ne l'est déjà par l'apprenti Pee-Wee qui est censé porter le récit sur ses épaules. La roue libre de Harland Williams figure sûrement parmi les numéros les plus insoutenables jamais vus dans l'histoire de la comédie. Comment a-t-on pu laisser passer pareille abomination?! L'acteur est à baffer tant ses hurlements nous font saigner des oreilles et ses grimaces donnent envie de s'arracher les yeux. Il s'agit de l'archétype parfait du film qui prend son public pour des demeurés, personne n'a de cerveau, rien n'a jamais de sens, le sujet de l'exploration de Mars est traité avec les pieds et les rares moments pouvant déclencher un sourire sont parmi les scènes les plus atroces, qui a bien pu cautionner un tel projet? Navet nauséabond, RocketMan est un des pires films jamais conçus par les Studios Disney.
1/10
Starship Troopers (1997)
2 h 09 min. Sortie : 21 janvier 1998 (France). Action, Science-fiction, Guerre
Film de Paul Verhoeven
Walter-Mouse a mis 9/10.
Annotation :
Sorti le 7 Novembre 1997 aux États-Unis.
Production: Touchstone Pictures / TriStar Pictures.
Budget: 105 000 000 $.
Box-office mondial: 121 200 000 $.
AVIS:
Starship Troopers est un véritable OVNI cinématographique rien que par le fait qu'il ait pu exister sans que les producteurs ne soient choqués par les choix scénaristiques et artistiques de Paul Verhoeven.
Vision ultra-pessimiste et parodique ainsi que dénonciation la plus parfaitement satirique d'un système où l'homme ne se résume plus qu'à être un bout de papier sans âme entraîné pour la guerre et où la politique n'est désormais déterminée que par l'arme à feu, le réalisateur de Basic Instinct n'a aucune limite et filme avec un grand sérieux les aventures de jeunes héros, tellement plaintifs et enfermés dans leurs couche de carton qu'ils en deviennent bougrement sympathiques, entraînés dans la guerre contre les arachnides.
Réalisé de main de maître et aidé d'une excellente musique, d'un ton délicieusement kitsch et d'effets spéciaux impressionnants, Starship Troopers est un film hors-du-commun à ne pas manquer et étonnant sur toutes ses facettes.
9/10
Flubber (1997)
1 h 33 min. Sortie : 1 avril 1998 (France). Comédie, Science-fiction
Film de Les Mayfield
Walter-Mouse a mis 4/10.
Annotation :
Sorti le 26 Novembre 1997 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 80 000 000 $.
Box-office mondial: 177 977 226 $.
AVIS:
Pour être franc, je n'ai pas autant détesté ce remake du très sympathique Monte Là-D'ssus que je le pensais. Je craignais vraiment la bouse finie mais finalement, il ne s'agit que d'un énième produit peu imaginatif comme la boîte nous en faisait beaucoup trop durant les années 1990.
La plupart des scènes-clés (et les seules qui soient marrantes) sont reprises du film de Robert Stevenson, la matière Flubber est traitée n'importe comment et ne sert qu'à livrer encore plus de pitreries que d'habitude tandis que les 2 principaux ajouts sont inutiles et stupides: Weebo, qui offre des scènes déplacées et pourrie l'écriture à elle-seule, ainsi que le rival du héros qui se retrouve au centre de l'intrigue d'une manière tellement forcée qu'on en est désespéré.
Reste le capital-sympathie toujours énorme de Robin Williams mais ce n'est pas assez.
4/10
Mr. Magoo (1997)
1 h 27 min. Sortie : 25 décembre 1997 (États-Unis). Comédie
Film de Stanley Tong Gwai-Lai
Walter-Mouse a mis 2/10.
Annotation :
Sorti le 25 Décembre 1997 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 30 000 000 $.
Box-office mondial: 21 400 000 $.
AVIS:
Stanley Tong fait parti de cette malheureuse génération de cinéastes hong-kongais qui se sont mis en tête durant les années 1990's qu'ils pourraient briller en tentant leur chance aux États-Unis mais comme pour ses congénères, il a dû faire face à la dure réalité des choses et se rendre compte que les ricains aussi peuvent faire de la merde.
Alors qu'il était un habitué des films d'action, Disney lui propose à la place l'adaptation d'une série animée à succès, Mr. Magoo, centrée sur des quiproquos et des malentendus causés par la myopie très forte du vieux héros. Ce qui pourrait passer dans un dessin animé de 5 minutes devient une torture dans un film d'1h20. Menée par Leslie Nielsen (Y a-t-il un pilote dans l'avion?), cette comédie est irritante sur tous les points, nous assommant sans cesse de gamelles stupides, de bruitages de vieux cartoons insupportables et de situations d'une connerie extrême provoquées par un héros impossible à apprécier tant il représente un danger public pour tout le monde et qu'il est plus crétin que myope.
D'une débilité profonde.
2/10
Kundun (1997)
2 h 14 min. Sortie : 27 mai 1998 (France). Historique
Film de Martin Scorsese
Walter-Mouse a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Sorti le 25 Décembre 1997 aux États-Unis.
Production: Touchstone Pictures.
Budget: 28 000 000 $.
Box-office mondial: 5 600 000 $.
AVIS:
Projet très risqué autant pour Martin Scorsese que pour Disney au vu des réactions vives que pourraient provoquer le récit de la vie du 14ème Dalaï-lamai (la Chine ayant même menacé Disney d'interdire l'accès de leurs productions sur le marché chinois), Kundun est un film d'exception dans la carrière de son réalisateur.
S'il n'est pas l'oeuvre la plus aboutie ou la plus fascinante de Scorsese, ce biopic retraçant la vie du 14ème Dalaï-lama est très intéressant à découvrir, autant pour voir Scorsese traiter d'un sujet aussi difficile à mettre en scène que pour le thème en lui-même. Plus une succession de périodes importantes qu'une véritable histoire, Kundun est à voir pour sa sublime photographie signée Roger Deakins, son contexte historique passionnant et l'éternel savoir-faire de Martin Scorsese pour mettre en images n'importe quelle histoire.
Une vraie valeur tant pour la filmographie de Touchstone que pour la carrière du réalisateur.
7,5/10