Walt Disney Studios en 2004

Annotation :

Sorti le 16 Janvier 2004 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Television Animation.
Budget: 10 000 000 $.
Box-office mondial: 6 500 000 $.

AVIS:

Teacher's Pet: The Movie (ou Scott, le film, selon son titre français peu connu) est la conclusion de la série américaine Teacher's Pet qui en plus d'avoir connu peu de succès aux USA n'a même pas eu le droit à une diffusion en France.
On a donc là une nouvelle série Disney se concluant par un long-métrage d'animation au cinéma. Ne connaissant pas du tout la série, je me suis quand même plongé dans ce dessin animé puisqu'il n'était apparemment pas nécessaire de connaître la série pour voir ce film.
Ce que j'en retiens, c'est que l'humour fonctionne très bien. Pas uniquement les clins d'oeil aux films Disney mais juste la manière dont le film use du second degré, cela donne plusieurs moments très amusants avec des personnages assez bien écrits. Cependant, le style visuel m'a complètement sorti de l'histoire. Je n'ai jamais réussi à accepter un character design aussi moche bien que ça soit totalement voulu.
Mais il reste un dessin animé sympathique.

6,5/10

Annotation :

Sorti le 6 Février 2004 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 28 000 000 $.
Box-office mondial: 64 400 000 $.

AVIS:

Réalisé par Gavin O'Connor (futur réalisateur de Warrior), Miracle revient sur la victoire de l'équipe américaine du hockey sur glace lors des Jeux Olympiques d'Hiver en 1980.
Et nous tenons là un bon exemple d'un de ces rares Disney Live dans lesquels je n'ai quasiment jamais été investi. Et même pas parce que c'est mauvais non, c'est même bien mené et intéressant. Le contexte historique retrace une période très importante de la concurrence entre les USA et l'URSS, l'histoire est traitée avec beaucoup de sérieux, les matchs sont dynamiques et bien filmés et Kurt Russell joue parfaitement son rôle d'entraîneur froid et dur avec son équipe mais pourtant, le film m'a laissé froid. Allez savoir pourquoi.
Peut-être que je tenterai un jour de le revoir pour comprendre ce qui m'a empêché d'entrer dans cette histoire. Mais ce n'est pas pour tout de suite.

7/10

Annotation :

Sorti le 20 Février 2004 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 15 000 000 $.
Box-office mondial: 33 000 000 $.

AVIS:

Confessions d'une pétasse pourrie gâtée. Dès son générique affichant couleurs rose-bonbon et soundtrack tendance teenagers, Journal Intime d'une Future Star donne l'envie de fuir face à ce qui arrive. Et le bilan dépasse nos prédictions les plus pessimistes. Bien nunuche et avançant à la dose paillettes maximale, ce Disney Live est une réponse aux fantasmes girly des adolescentes qui sont clairement le seul public visé. Ça parle shopping, beaux garçons, révolte contre un système didactique, concurrence à une pouffiasse jouée par une Megan Fox alors épargnée par le botox et ça a la mauvaise idée de ré-incruster des dessins papiers mâchés tout moches comme dans Lizzy McGuire. Les personnages masculins se comptent sur les doigts de la main, pour dire! En essayant de rendre Lindsay Lohan excessivement excentrique, le film se décrédibilise totalement et nous envoie à la tronche les pires leçons à faire passer aux jeunes. Le mensonge et le vol ça finit par payer. Pas de descente de son petit nuage, on commence au plus bas, on finit au plus haut et ce sans conséquences à affronter. Journal Intime d'une Future Star est à éloigner le plus possible de tout spectateur, fille ou pas.

3/10

Annotation :

Sorti le 2 Avril 2004 aux États-Unis.
Distribution: Miramax Films.
Budget: 10 000 000 $.
Box-office mondial: 42 800 000 $.

AVIS:

Miramax ayant supprimé 20 minutes du film pour le distribuer à l'échelle mondiale, j'ai été obligé de voir Shaolin Soccer dans sa version courte mais au vu de ce que j'ai cru en lire, il n'y a pas de coupes très gênantes au final, rien en tout cas qui ne gêne la compréhension de cette bonne grosse comédie déglinguée.
Stephen Chow est considéré comme une des stars comiques les plus talentueuses de son pays et on le comprend rapidement tant son Shaolin Soccer repose sur un concept aussi ridicule que génial: Des moines shaolin aux méthodes spéciales voulant renouer avec leur gloire passée en se relançant dans le football.
À partir de cette idée brillante, Stephen Chow va tourner en dérision ses personnages et son histoire sans relâche en ne cessant d'enchaîner les gags hilarants, les scènes parfaitement découpées et les matchs inoubliables. Le dernier étant même à hurler de rire. C'est créatif, c'est drôle, c'est rythmé, c'est réalisé et écrit avec passion, que peut-on demander de plus?

8,5/10

Annotation :

Sorti le 2 Avril 2004 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.
Budget: 110 000 000 $.
Box-office mondial: 103 900 000 $.

AVIS:

Quels tristes adieux à l'animation traditionnelle faite à la main. La Ferme se Rebelle est à la hauteur de sa réputation en se hissant comme le pire dessin animé jamais proposé par les Walt Disney Animation Studios.
Et le pire c'est que les raisons qui font que ce film est raté ne viennent pas forcément de son concept ou de ce qui pouvait être raconté par-dessus non, non, si le film est mauvais c'est parce que c'est la glande totale chez toute l'équipe.
Il n'y a personne qui y croit, les animateurs font le minimum syndical (malgré un budget assez important) en proposant des couleurs grossières et un style visuel bien gamin, les réalisateurs n'ont aucune idée pour dynamiser leur histoire rendant le film extrêmement mou, les scénaristes ne savent pas quoi faire de tous ces personnages et d'ailleurs n'en font rien, et même Alan Menken signe une partition très faible en comparaison à ses précédents travaux chez Disney.
Une erreur dans la filmographie des Studios.

3/10

Annotation :

Sorti le 6 Avril 2004 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.

AVIS:

Normalement conçu pour être présent dans un troisième film Fantasia, Lorenzo a finalement été présenté, comme ses confrères, indépendamment dans certains cinémas et festivals. Et quel super court-métrage! L'animation est impressionnante, les couleurs parfaites et l'ambiance géniale!

8/10

Annotation :

Sorti le 16 Avril 2004 aux États-Unis.
Production: Miramax Films.
Budget: 30 000 000 $.
Box-office mondial: 152 200 000 $.

AVIS:

Impossible de faire mieux que le premier Kill Bill? C'est pourtant ce qu'a réussi Quentin Tarantino avec ce second Volume et autant dire que je n'aurai jamais crû qu'il serait quasi-parfait.
Ne se contentant pas seulement de faire suite au premier film en montrant la Mariée continuer à pourchasser ses assassins, Kill Bill: Volume 2 lève le voile sur des éléments-clés du passé du personnage toujours aussi brillamment interprété par Uma Thurman, notamment sa relation jusque là inconnue avec Bill (formidable David Carradine) et son entraînement avec le maître en arts martiaux Pai Mei (joué par Gordon Liu, encore un symbole de la passion de Tarantino) nous confirmant à quel point Tarantino a compris que ses deux volumes devaient former une seule et même oeuvre et à avoir chacun leur identité.
En effet, l'action est considérablement réduite dans ce deuxième film pour laisser place à plus de tartines de texte comme le réalisateur aime nous en servir et une plus grande exploration des personnages qui gagnent en complexité et en intérêt via des dialogues superbement écrits. Le final est peut-être un des meilleurs que n'a jamais écrit Quentin Tarantino. Grandiose!

9/10

Annotation :

Sorti le 16 Juin 2004 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / Walden Media.
Budget: 110 000 000 $.
Box-office mondial: 72 200 000 $.

AVIS:

Il n'est jamais trop tard pour assumer ses avis même quand le monde entier est contre vous et je dois avouer que j'apprécie Le Tour du Monde en 80 Jours. Je ne sais pas si c'est la nostalgie ou si c'est le fait de n'avoir jamais lu l'oeuvre originale qui m'a fait aimer ce film mais je ne vais pas le nier, j'ai passé un bon moment.
La plupart des critiques faites au sujet du film sont justifiées, surtout concernant son manque de respect envers le livre d'origine mais que voulez-vous, les apparitions des célébrités m'ont fait rire (en particulier Arnold Schwarzenegger, hilarant), les cascades de Jackie Chan m'ont diverti, de même pour ses pitreries, j'ai aimé les acteurs, j'ai aimé les personnages et j'ai plutôt aimé le rythme du long-métrage.
Avis douteux je ne le cache pas mais je ne peux nier que j'ai passé un bon moment.

6/10

Annotation :

Sorti le 7 Juillet 2004 aux États-Unis.
Production: Touchstone Pictures / Jerry Bruckheimer Films.
Budget: 120 000 000 $.
Box-office mondial: 203 600 000 $.

AVIS:

À REVOIR. (plus aucun souvenir depuis la sortie au ciné)

5/10

Annotation :

Sorti le 30 Juillet 2004 aux États-Unis.
Production: Touchstone Pictures.
Budget: 60 000 000 $.
Box-office mondial: 256 700 000 $.

AVIS:

On pourrait facilement faire la blague que Shyamalan a cessé de faire des bons films dès qu'il s'est barré de chez Disney puisque Le Village est sa dernière réalisation pour le studio via la filiale Touchstone Pictures.
Et même si j'ai eu quelques réserves lors de mon premier visionnage (notamment quelques points scénaristiques que j'avais trouvé légèrement ridicule), Le Village est un film qui vieillit bien dans ma tête. Comme dans les précédents Shyamalan, c'est l'atmosphère si mystérieuse, si dérangeante et complaisante que renvoie le réalisateur qui capte l'attention du public par sa sublime photographie signée Roger Deakins mais aussi par la maîtrise du rythme très lent mais parfaitement en adéquation avec le mode de vie des personnages du film. Et puis Bryce Dallas Howard, c'est Bryce Dallas Howard.

7/10

Annotation :

Sorti le 11 Août 2004 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 40 000 000 $.
Box-office mondial: 134 700 000 $.

AVIS:

Ce n'est pas comme si Princesse Malgré Elle avait beaucoup de dignité mais il restait dans la moyenne des films pour filles. Il n'y avait rien d'horrible à s'en tailler les veines. En tout cas, ça ne nous préparait pas à ce qu'allait offrir sa suite.
Un Mariage de Princesse, lui, va au-delà de la compréhension humaine. Et cette fois, ni Hathaway ni Andrews ne sauveront la baraque. On ne comprend pas comment un projet pareil a pu voir le jour, comment un scénariste a pu être payé pour écrire un tel torchon, comment les acteurs ont pu croire une seule seconde à ce qu'ils disaient, comment personne n'a pu protester sur le plateau devant tant d'idiotie et même, disons-le franchement, de folie.
Garry Marshall a fait pas mal de merdes dans sa carrière mais ce deuxième volet de Princess Diaries est presque une révolution cinématographique tant on ne peut croire qu'on puisse laisser passer un tel ramassis de conneries et de niaiseries.
Et rien que pour ça, il faut le voir à tout prix. On en sort tout retourné comme jamais.

1/10

Annotation :

Sorti le 27 Août 2004 aux États-Unis.
Distribution: Miramax Films.
Budget: 31 000 000 $.
Box-office mondial: 177 400 000 $.

AVIS:

Distribué sur le territoire nord-américain 2 ans après sa sortie mondiale grâce à l'intervention de Quentin Tarantino et de Disney, Hero s'est rapidement imposé comme une nouvelle référence du cinéma asiatique pour le public occidental. Ce qui n'est pas du tout mon cas.
Là où Ang Lee m'avait autant convaincu sur la forme que sur le fond avec son très bon Tigre et Dragon, Zhang Yimou propose avec son Hero un long-métrage plein de promesses mais extrêmement creux. Le propos-même du film est affreusement puant et part d'un concept aussi intriguant que stupide, la révélation finale détruisant le peu d'espoir qu'il me restait devant cette "poésie asiatique pour les nuls" ridiculisant plus qu'autre chose le pays dont le réalisateur est censé montrer la culture et l'élégance.
Fort heureusement, Hero est sauvé de justesse par son équipe irréprochable. Que ça soit le chef opérateur Christopher Doyle ou le casting impressionnant utilisé comme il faut, on appréciera surtout la (presque) dernière apparition à l'écran du duo culte Tony Leung Chiu-Wai - Maggie Cheung qui nous fait encore une fois frissonner.

5/10

Annotation :

Sorti le 24 Septembre 2004 aux États-Unis.
Distribution: Miramax Films.
Budget: 6 428 966 $.
Box-office mondial: 55 057 176 $HK.

AVIS:

Je m'y attendais et il n'y a donc eu aucune déception. Infernal Affairs a été distribué si massivement en Europe et aux États-Unis que je me préparais à voir encore un énième exemple du film occidentalisé juste pour plaire au public moyen voulant se plonger dans le cinéma HK. Ce que j'ai eu. Alors certes, ce n'est pas déplaisant à regarder, loin de là, mais on est très loin du grand film que nous ont vendu les critiques.
En même temps, qu'attendre d'Andrew Lau et d'Alan Mak, deux réalisateurs qui n'ont quasiment rien d'intéressant dans leur CV? Leur mise en scène est plutôt correcte dans sa globalité mais elle n'améliore jamais le contenu du film. Une scène-clé sur la mort d'un personnage secondaire est même incroyablement ridicule et sauvée uniquement par le jeu de son acteur principal. D'ailleurs, si Tony Leung Chiu-Wai et Andy Lau n'étaient pas dans le film, son intérêt diminuerait grandement, le duo portant l'histoire sur ses épaules. Que resterait-il alors? Uniquement le concept qui, il faut le reconnaître, est vraiment génial et plutôt bien exploité au fil de l'intrigue mais en dehors de ça, Infernal Affairs est très quelconque.

6/10

Annotation :

Sorti le 5 Novembre 2004 aux États-Unis (avant Les Indestructibles).
Production: Pixar Animation Studios.

AVIS:

De tous les courts-métrages Pixar, Saute-Mouton est le plus bizarre d'entre eux tant il s'éloigne du format standard de leurs cartoons pour quelque chose de plus simple et moins ambitieux. Mais ça ne veut pas dire mauvais, au contraire, c'est toujours sympathique et bien animé.

7/10

Annotation :

Sorti le 5 Novembre 2004 aux États-Unis.
Production: Pixar Animation Studios.
Budget: 92 000 000 $.
Box-office mondial: 633 000 000 $.

AVIS:

Brad Bird (Le Géant de Fer) signe avec Les Indestructibles un hommage animé aux films de super-héros de grande qualité grâce à son ton nostalgique et très rétro.
Bourré de références aux oeuvres super-héroïques cultes (Superman, Spider-Man, etc...), le long-métrage de Brad Bird est un régal pour tout fan du genre mais il ne s'adresse pas qu'à eux. Tandis que les enfants vont être transportés dans ce aventure familiale pleine de rebondissements, d'action et d'humour aux personnages tous excellents, les adultes peuvent, eux, trouver une histoire très intelligente et profonde sur le devenir des super-héros dans un monde qui n'aurait plus besoin d'eux et qui remettrait en question leur droit d'agir sur autrui.
Et n'oublions pas la géniale bande-originale de Michael Giacchino, les scènes d'action super créatives, l'humour hilarant et l'animation magnifique très rafraîchissante après Le Monde de Nemo.
Une nouvelle merveille Disney-Pixar.

9,5/10

Annotation :

Sorti le 19 Novembre 2004 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / Jerry Bruckheimer Films.
Budget: 100 000 000 $.
Box-office mondial: 358 500 000 $.

AVIS:

La collaboration Disney/Bruckheimer ayant porté ses fruits sur le premier Pirates des Caraïbes, un autre film d'aventures sort au cinéma sous le contrôle des deux géants du divertissement et pour un succès équivalent car très surprenant.
Les gens ne parlent pas souvent de Benjamin Gates ou s'en souviennent juste comme d'un passe-temps sans importance à vite oublier et même s'il est juste un divertissement tous publics, je trouve dommage qu'il n'ait pas plus de reconnaissance car il remplit très bien son contrat.
Déjà auteur chez Disney de Rasta Rockett et de Sale Môme, Jon Turteltaub met ici en image une chasse au trésor très prenante et même inventive qui n'en fait jamais trop et qui sait se prendre au sérieux tout en étant décomplexée. Les scènes de déduction sont même plus divertissantes que les scènes d'actions, la musique est bonne et le casting fait un excellent boulot, en particulier Nicolas Cage.
On ne perd pas son temps devant ce film d'aventures et de mystère bien mené.

7/10