Walt Disney Studios en 2005

Annotation :

Sorti le 28 Janvier 2005 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / Walden Media.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 8 968 684 $.

AVIS:

2 ans après être retourné dans l'épave du Titanic, James Cameron refait appel à Disney et Walden Media pour la production de son nouveau documentaire, Aliens of the Deep.
Cette fois-ci, le film est bien plus long et explore un sujet plus vaste et plus complexe que son prédécesseur. Cameron et ses équipes vont en effet trouver tout un écosystème dans les fonds marins de l'Océan Pacifique et Atlantique et étudier les formes de vie qui s'y cachent.
Les gros défauts de Les Fantômes du Titanic sont corrigés avec Aliens of The Deep. Bien moins mélodramatique et tire-larmes et davantage centré, comme son titre l'indique, sur le lien très fort entre la vie sous-marine et les planètes au-delà de la Terre pouvant abriter des créatures extra-terrestres, ce troisième documentaire de James Cameron est une belle réussite aux images magnifiques et au propos fascinant.

7,5/10

Annotation :

Sorti le 11 Février 2005 aux États-Unis.
Production: DisneyToon Studios.
Budget: 20 000 000 $.
Box-office mondial: 52 900 000 $.

AVIS:

De tout ce que DisneyToon Studios nous ont offert durant l'année 2005, Winnie l'Ourson et l'Éfélant est la production animée s'en sortant le mieux.
Nouveau spin-off de la franchise Winnie l'Ourson ayant à nouveau pour héros Petit Gourou ainsi qu'un personnage inédit venant se rajouter à la galerie déjà riche de la Forêt des Rêves Bleus, Lumpy l'éfélant, ce petit dessin animé est tout à fait charmant et mignon tout plein à l'image de son nouveau venu.
Bien mieux écrit que Les Aventures de Porcinet et Les Aventures de Petit Gourou, nous avons enfin une histoire complète avec une seule intrigue sachant où aller et utilisant correctement tout ses personnages.
L'animation est assez bonne, les chansons sont agréables à l'oreille, la relation Lumpy/Petit Gourou marche bien, le spectateur est sûr de passer un bon moment.

6,5/10

Annotation :

Sorti le 4 Mars 2005 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 56 000 000 $.
Box-office mondial: 198 600 000 $.

AVIS:

Toujours à la traîne, Disney recyclent un des concepts les plus populaires des comédies made-in-90's qui consistaient à voir des super-musclor briser leur image dans des films pour enfants. Des stars comme Hulk Hogan ou Arnold Schwarzenegger sont passées par là, c'est maintenant au tour de Vin Diesel de se ridiculiser en public mais pour notre plus grand plaisir car malgré son jeu limité, l'acteur est immensément sympathique en lieutenant chargé de protéger les enfants d'un scientifique assassiné. C'est lorsqu'il est à bout de nerfs que les sourires pointent enfin le bout de leur nez (sa tentative de retenir la baby-sitter notamment) mais ces derniers se font trop rares. Disney sont dans leur sale période où ils essaient de se rendre cools et modernes même s'ils oublient qu'ils sont Disney et ne peuvent donc pas oublier la dose de bons sentiments nécessaire à leurs productions. Combinée à des gags usés (vomis, pets, hauts supérieurs ridicules), celle-ci ne prend jamais malgré le capital-sympathie de son interprète principal. Baby-Sittor aurait pu être bien pire mais n'en reste pas moins une comédie lambda et sans surprise.

4/10

Annotation :

Sorti le 18 Mars 2005 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 25 000 000 $.
Box-office mondial: 27 6000 000 $.

AVIS:

Princess on Ice est un des rares films sportifs de Disney à avoir été à destination des adolescentes alors que connaissant la tendance du studio durant les années 2000's, on aurait pu s'attendre à voir le genre davantage pencher vers le teenage-movie. Tous les clichés sont au rendez-vous, une intellectuelle coincée hésitant entre ses deux passions, une mère qui ne la comprend pas, un petit ami pas surdoué mais qui a bon coeur, une entraîneuse sévère etc... Mais de manière assez inattendue, Princess on Ice fait assez bien fonctionner tous ces stéréotypes en ne poussant jamais trop loin le drame ou la comédie. L'ensemble est sage, ne s'emporte jamais, et ne fait pas n'importe quoi avec son message. La physique et la pratique peuvent se compléter et que l'on choisisse l'un ou l'autre, chacun peut être bénéfique. On a même de temps en temps quelques bonnes surprises, la copine de classe blonde qui aurait si facilement pu être une énième pouffiasse de service est en fait un personnage vraiment attachant, Michelle Trachtenberg est convaincante en étudiante scientifique et il est agréable qu'elle fasse souvent des erreurs lors de ses séances de patinage, y compris lors du final (un peu trop caricatural malgré tout). Moins cucul-la-praline qu'on aurait pu le penser, Princess on Ice est plutôt correct.

6/10

Annotation :

Sorti le 17 Juin 2005 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 50 000 000 $.
Box-office mondial: 144 100 000 $.

AVIS:

À mi-chemin entre une suite et un reboot, La Coccinelle Revient est la dernière tentative des Studios Disney de remettre la cultissime Choupette sur le devant de la scène après des suites baissant en qualité à chaque opus et un téléfilm que tout le monde a oublié.
Et malheureusement, ça ne marche pas. Ce film s'apparente bien plus à un produit Disney Channel qu'à un long-métrage dans la continuité de ce que faisait Robert Stevenson avec les deux premiers volets. Le public visé n'est plus le même (avant tout destiné aux enfants et aux jeunes adolescents), la nouvelle façon de rendre Choupette "vivante" est ridicule tant les CGI sont affreux et son caractère par conséquent moins drôle et l'histoire n'offre que peu de moments marquants.
Dommage car Lindsay Lohan fait ce qu'elle peut, de même pour le casting (Michael Keaton, Matt Dillon) mais c'est un retour bien faible pour la Coccinelle.

3/10

Annotation :

Sorti le 29 Juillet 2005 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 35 000 000 $.
Box-office mondial: 86 400 000 $.

AVIS:

Parmi les comédies fantastiques que la boîte aux grandes oreilles nous a proposé ces 15-20 dernières années, L'École Fantastique m'a plutôt agréablement surpris. Pas dans le sens où c'est très recherché ou original mais... plaisant.
L'idée de départ est très chouette, une école spéciale pour tous les enfants issus de familles de super-héros afin que ces futures figures de légende puissent apprendre à contrôler leurs pouvoirs grâce à des professeurs déglingés. Si vous l'adaptez en série télé, je prends!
Bien que cette gentille parodie n'échappe pas aux clichés lourdingues du triangle amoureux, elle reste centrée sur ce qu'elle doit raconter et se moquer: Les super-héros. Et elle y arrive très bien par un humour très drôle, un solide casting (Kurt Russell, Bruce Campbell) et des personnages globalement amusants. J'assume, ça m'a fait marrer.

7/10

Annotation :

Sorti le 19 Août 2005 aux États-Unis.
Distribution: Miramax Films.
Budget: 35 000 000 $.
Box-office mondial: 11 757 088 $HK.

AVIS:

Qu'est-ce qui peut être plus dégénéré et plus incompréhensible que le film Zu? Un autre film Zu pardi!
Ni vraiment une suite, ni vraiment un remake, La Légende de Zu n'a pour appartenance au film original que Sammo Hung revenant jouer Longs-Sourcils (que la VF rebaptise Grand Sage, pour une fois je comprends) et Tsui Hark qui, passionné par les possibilités laissées par l'utilisation des images numériques (notamment avec la Prélogie Star Wars) retourne derrière la caméra pour filmer ces nouvelles aventures.
Seulement, contrairement au premier film qui était follement rigolo à regarder et toujours divertissant, La Légende de Zu est tellement un foutoir plus assommant qu'agréable n'existant que pour expérimenter les images de synthèses que j'en suis ressorti plus écœuré que diverti. Il y a incontestablement de très bonnes idées mais 1h40 de cette bouillie numérique c'est beaucoup trop. J'étais ironiquement plus intéressé par les scènes plus terre-à-terre laissant enfin les informaticiens de côté.
À noter cependant un fait incroyable, Zhang Ziyi, pourtant dans ses jeunes années, n'est pas une tête-à-claque. Peut-être parce qu'elle n'est qu'un personnage tertiaire mais c'est tout de même un exploit à retenir.

5/10

Annotation :

Sorti le 19 Août 2005 aux États-Unis.
Distribution américaine: Walt Disney Pictures.
Budget: 35 000 000 $.
Box-office mondial: 61 746 888 $.

AVIS:

Attention, Vaillant, Pigeon de Combat n'est pas un film Disney mais a été financé et distribué dans les salles américaines par la compagnie aux grandes oreilles, la production étant sous le contrôle du studio Vanguard Animation.
Et encore heureux car ça m'aurait fait mal au cul de me dire qu'une production aussi fainéante a été produite par la maison de Mickey.
Si le message de base est assez intéressant et peut sembler honnête, Vaillant, Pigeon de Combat n'en fait rien et cède à tous les clichés inimaginables du voyage initiatique sans jamais rendre ses héros attachants et son histoire attrayante. Rajoutez à ça une animation faiblarde, un humour énervant et l'immonde VF d'Éric et Ramzy et vous obtenez un film d'animation à jeter à la poubelle.

3/10

Annotation :

Sorti le 4 Novembre 2005 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.
Budget: 150 000 000 $.
Box-office mondial: 314 400 000 $.

AVIS:

Premier essai des Walt Disney Animation Studios aux films entièrement faits en images de synthèses (là où Dinosaure possédait des décors réels), Chicken Little est comparable au désastre que fût La Ferme se Rebelle tant le résultat est affligeant.
Alors qu'on aurait pu croire à un renouveau du studio, Disney s'enfoncent dans les mêmes idioties que leur concurrent Dreamworks en multipliant les gags débiles, les références pop-cultures insupportables et très mal placées, les personnages abrutissants et même détestables ainsi qu'un rythme mal géré et une histoire qui traîne de la patte.
En étant gentil, certains gags marchent une fois sur cinquante (si, si) et l'animation est de temps en temps convenable mais pour le reste, Chicken Little est un beau ratage qui doit vite être oublié tant il est indigne de posséder la maison de Mickey.

3/10

Annotation :

Sorti le 9 Décembre 2005 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / Walden Media.
Budget: 180 000 000 $.
Box-office mondial: 745 000 000 $.

AVIS:

Adapté de la série de romans du même nom, Le Monde de Narnia: Chapitre 1 - Le Lion, La Sorcière Blanche et L'Armoire Magique est un des succès commerciaux les plus surprenants des années 2000's d'autant que le public ne suivra pas pour les films suivants.
Si mon premier visionnage du long-métrage ne s'était pas bien passé, j'ai bien plus apprécié ce film fantastique après lui avoir donné une seconde chance.
Quelques facilités d'écriture demeurent et auraient pu être évitables mais l'univers du film est enchanteur et immersif, la réalisation d'Andrew Adamson (Shrek et Shrek 2) efficace, les personnages assez bien écrits, les effets spéciaux sont de très bonne qualité, Tilda Swinton pue la classe en Sorcière Blanche et surtout, la musique d'Harry Gregson-Williams est superbe. Des thèmes épiques et mémorables comme les block's actuels n'en ont plus.
2h23 de bon spectacle.

7/10