Les plumes et la fureur
La retraite des Rolling Stones risque de se profiler plus vite que prévu puisque, il faut bien le dire, Keith Richards s'est fait salement dévorer par une bande de canards. Heureusement, Mick Jagger,...
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le 26 avr. 2015
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La retraite des Rolling Stones risque de se profiler plus vite que prévu puisque, il faut bien le dire, Keith Richards s'est fait salement dévorer par une bande de canards. Heureusement, Mick Jagger, dans une grande démonstration de courage, s'est barré en moto aussi vite que possible, ce qui a bien fait halluciner les Village People, en pleine pause pipi au bord de la route. Ça n'a pas duré : 5 minutes plus tard, ils étaient à leur tour la cible des canards super-violents (sauf l'indien, le monde de la musique est sauvé). Il ne reste plus que Stevie Wonder dans le coup, mais il est surtout occupé à se rouler des joints en regardant (façon de parler) le monde sombrer dans le chaos.
Oui, c'est un peu le bordel.
Reprenons : au début, il y a Ginger, une jeune américaine venue assister à un grand festival de musique au fin fond de la campagne anglaise, le Nightfest. Elle commence à voir des canards partout, donc tout le monde la prend pour une folle, et puis, en fait...
(en fait ya vraiment des canards partout)
Dans ce vaste n'importe quoi hallucinatoire, tous les personnages se disputent la palme du plus crétin et du plus timbré, excepté un ou deux qui maitrisent tellement bien les codes du film de zombies qu'ils évitent joliment quelques morts précoces (pas toutes, rassurez-vous) ; et les canards sont des mutants fous furieux qui ont évolués très bizarrement et qui sont complétement en rage contre les humains (sont mêmes carrément gavés), alors ils zigouillent à tour d'ailes, au point que l'armée envisage de tout faire sauter pour éviter l'invasion planétaire (tremblez, mangeurs de foie gras !).
Si on devait relever quelques couacs, il y a bien ce style tellement loufoque qu'il nous perd un peu en chemin, au détriment de l'intrigue dont certains pans restent inachevés. Malgré ces faiblesses, on s'amuse beaucoup dans ce défouloir géant plein de dialogues délirants et de situations surréalistes et jubilatoires, et pour un amoureux des canards comme moi, c'est un grand moment.
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le 26 avr. 2015
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