«Deux chats vêtus de blanc / dansent une samba endiablée / ce samedi soir, sur le toit / sous un ciel étoilé.» La nuit tombe et les deux minets sont posés là, au milieu de la double page, élégamment enlacés. Sous leurs pattes, le toit d’un immeuble américain de briques rouges. Une pluie de notes de musique traverse l’image. Les graphismes du Canadien Jon Klassen sont très beaux et donnent à l’album une ambiance urbaine inimitable. Escaliers de secours, lustres et colonnes d’une salle de concert, réverbères et métro aérien… On se croirait dans les Aristochats.
Point d’histoire ici (sauf un petit rebondissement pour la fin) : il s’agit d’apprendre à compter les chats danseurs. De page en page, ils entraînent toujours plus de monde dans leurs folies nocturnes : deux chats, quatre chats, six chats, huit chats… Toujours en rimes, et en apprenant un nouveau nom de danse à chaque étape, du tango aux claquettes en passant par la rumba et le foxtrot.