Je ne suis pas de ces lecteurs qui aiment les pavés. J'aime l'écriture rapide, efficace, où l'action est au cœur du livre. De courtes phrases apportant un tempo efficace. Là où les madeleines de Proust m'endorment, je lis "un roman moderne" de beigbeder en une nuit. Et même si nous ne sommes plus dans la qualité littéraire, je pense pouvoir dire qu'un de mes livres préférés portant sur le sujet de rythme reste "Chroniques de l'asphalte" de Benchetrit.
Mais je m'égare un peu. Enfin, si peu. Parce que si j'ai vraiment aimé l'histoire d'1Q84, le récit, le contenu, l'histoire même raconté durant ces 500 et quelques pages, au risque de me répéter, je n'ai pas apprécié les redites, les longues redites. Après avoir lu Aki Shimazaki (Le poids des secrets), je réponds : Non, la lenteur pouvant être évoqué ici n'est pas une caractéristique nippone.
Mieux écrit que du Musso, je trouve qu'il y a un petit côté SF non assumé qui nous laisse espérer quelque chose qui n'arrive pas. Je pense à l'horrible adaptation de "Et Après..." de Musso et là, j'ai envie de baisser ma note à 1/10. Mais non, il y a tout de même chez Murakami une vraie qualité dans l'écriture.
Bref, je vais me laisser embarquer sur le tome 2 mais, attention, à la première longueur, je reprends mon cycle Raymond Queneau (J'adore)
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