Déception par rapport au film de Kubrick. Si ce dernier parvenait à créer encore une ambiguïté dans le propos, il n'en est rien du livre de Clarke qui dévoile beaucoup, beaucoup trop, empêchant dans ce cas l'imagination de fonctionner parfaitement. Il y a également une forme de lourdeur dans l'écriture, qui la rend assez pénible à lire par moments. Fort heureusement, ces lacunes sont compensées par d'autres moments où l'on peut sentir un énorme travail de recherche, une passion pour le sujet, des moments sublimes. Mais au final, on ressort en étant sur sa faim, en disant qu'on est passé à côté d'un grand livre alors qu'on se retrouve face à quelque chose de somme toute correcte, mais loin, très loin d'être transcendante.