Rien pigé à où il voulait en venir. Enfin si, on a un embryon d'explication sur la raison pour laquelle Jupiter a implosé en Lucifer, mais pas de quoi être tourneboulé. Et l'atterrissage interdit sur Europe à la fin de 2010 ne semble plus être si dramatique que ça. Pour le moment ?
Loin de résoudre tous les mystères, Clarke s'amuse à nous perdre dans des digressions scientifico-littéraires comme il sait si bien les déployer ! C'est toujours très agréable à lire (même si on a parfois envie de lui couper la parole pour lui dire qu'on n'a pas besoin de savoir à quel point ce détail dans la physique de son vaisseau spatial a une explication excessivement scientifique qu'il peut étayer sur trois chapitres), et monsieur sait tenir un suspens haletant, alternant phases d'action et interludes mystérieux. Mais sait-il où il va ? Plus les chapitres avançaient, et plus je perdais espoir qu'en si peu de temps, quelque chose de significatif allait émerger... 3001 n'a pas intérêt à me décevoir.