11 septembre 2001, l'une des dates qui a changé le monde.
Tous ceux en âge de se souvenir savent où ils étaient ce mardi-là...
Kalli, s'il sait qu'il était à New-York et qu'il a perdu son père, pompier, ne sait plus grand chose d'autre... à part des images dont son entourage lui affirme qu'elles ne sont pas réelles, malgré cette sensation toujours plus forte, toujours plus pressante, qui va devenir insoutenable quand il va croiser ses yeux noirs...
Je n'ai pas envie de résumer ce roman, largement fait déjà dans le 4e de couverture et puis par d'autres chroniqueurs plus talentueux que moi.
Il y avait un moment que je ne m'étais plus plongée, immergée, dans un Lily Haime... et c'est un nouveau gros coup de cœur, qui m'a emportée, entre la vitesse de la course des motos, l'urgence des interventions des secouristes, la noirceur du désespoir et de la colère de Kalli face à la page blanche de ses souvenirs, la profondeur du mystère des yeux noirs de Yaël et l'amour, entre eux, autour d'eux, pour eux.
J'ai tourné chaque page avec l'impatience d'avoir enfin la clé du passé de Kalli et l'appréhension de savoir, parce qu'alors je lirais le mot FIN.
D'aucuns reprocheront sans doute certaines similitudes dans les romans de Lily Haime, les héros sacrément torturés, les familles de cœur, l'amitié, la loyauté, la fidélité, les longs cheminements intérieurs, même la partie "Raff" était peut-être un peu too much mais ... moi, je m'en fous, je suis totalement et absolument fan et ça marche pour moi. Bravo Madame.