En gros, autant il est facile de préférer les livres aux films qui en sont adaptés, autant je fuis avec constance la novélisation, c'est à dire le fait de faire pondre par un tâcheron un bouquin mal torché à partir du scénario original.
Mais là, j'ai tenté le coup. Surtout parce qu'on ne peut décemment pas traiter Orson Scott Card de tâcheron et parce que Cameron non plus n'est pas une enclume.
Finalement, je trouve ça assez réussi : fidèle à l'œuvre originale mais en livrant tout le background et les subtilités du récit qui ne peuvent être rendues par la grammaire cinématographique.
Au final, le livre ne trahit pas du tout le film, n'en n'est pas non plus une plate périphrase, mais éclaire l'œuvre d'un jour plus intéressant en abordant les motivations profondes des différent protagonistes.
Et comme toujours, le style fluide de Card est au service d'une lecture agréable.