Le livre comme arme bactériologique...
L'intrigue était pas mal trouvée, un labo de recherches bactériologiques explose en Russie, les germes de la peste sont transportés jusqu'à La Mecque par un pèlerin qui la refile à ses camarades. L'épidémie est sévère et les juifs sont accusés d'avoir empoisonné l'eau de la ville...
L'auteur, journaliste s'est très bien documentée sur son sujet, mais n'a pas pour autant réussi à l'exploiter correctement. Le style est scolaire, et je suis tombée sur des coquilles tellement monumentales que j'ai accusé le traducteur, avant de me rendre compte que le livre avait été écrit en français...
Elle utilise un style de narration très à la mode, en alternant des tranches de vie de différents personnages qui finissent par se rencontrer. Malheureusement ils sont sans nuance, gentils (et bêtes) ou méchants, genre "hinhin, je vais conquérir le monde!".
C'est un roman d'anticipation, apparemment, puisque on y trouve des gadgets du futur, comme un système de réalité virtuelle pour soigner les claustrophobes disponible au grand public... Qui cohabitent avec des technologies déjà obsolètes de nos jours.
Le seul bon point est la vision d'Israël et de ses habitants, plus nuancée sans réelle prise de parti. Ceci dit, il semble qu'elle tire depuis longtemps sur ce filon..
Retourne à tes piges Alexandra, tu m'as rendue malade.