Critique de "Amelia Earhart"

Après avoir visionné le film (très décevant) sur Amélia Earhart, j’ai eu envie de connaitre la vie de cette aviatrice. Passionné de tout ce qui touche de près ou de loin à l’aviation, je souhaitais découvrir l’aviatrice mais aussi mieux connaitre cette femme qui se cachait derrière l’aviatrice.

« Amelia Earhart » de Jennifer Lesieur me paraissait être une bonne source d’information tant les critiques étaient élogieuses, bien mal m’en a pris.
Déjà, un premier doute, une biographie de 196 pages imprimée avec une taille de caractère tellement énorme que cela revient à un livre de moins de 100 pages avec une typographie normale. Un peu juste pour une biographie, mais comme je pense que la qualité prévaut sur la quantité je tente le coup.
Cela commence bien avec le premier chapitre intitulé « Nuages » (4 pages). Un bon moment de lecture, je suis avec Amelia Earhart dans le cockpit. Sur le point de terminer sa traversée en solitaire de l’Atlantique, elle est à bout de souffle, les yeux rougis de fatigue à force de scruter l’horizon. Le récit est magnifique et décrit dans un style de qualité, voire poétique.

Un début prometteur qui sent déjà le coup de cœur. Hélas, le contenu des autres chapitres n’est pas du même niveau. Cela devient une biographie classique, les événements sont rédigés chronologiquement avec peu d’informations. L’auteur relate les exploits réalisés par Amelia Earhart dans un style qui n’en plus un, rien à voir avec le premier chapitre. Plus d’effets de style et de poésie sauf peut-être dans l’épilogue (4 pages, encore).

Vous l’aurez compris, ce fut une grande déception, je ne pas appris grand chose sur Amélia Earhart, et évidemment je n’ai pas trouvé qui se cachait derrière l’aviatrice.