Pas aussi emportée que par ma lecture de "Mayerling", j'ai pourtant bien apprécié ce roman mettant en scène Ariane, jeune fille passionnée et rebelle à sa manière.
Le propos de Claude Anet est vif et incisif, le rythme très soutenu. Les portraits russes qu'il brosse appartiennent à des personnages fictifs vraisemblables et convaincants, à défaut d'être attachants pour la plupart d'entre eux.
L'histoire d'amour entre Ariane et Constantin est un labyrinthe émotionnel dans lequel le lecteur a souvent l'impression de se perdre mais sans que cela nuise à la cohérence de ce drame sentimental mâtiné de psychologie.
Pas inoubliable mais intéressant.