Trois ans après sa parution, Atlas nègre est devenu Comme Atlas (éditions Zoé, 2018).
C'est sous ce nouveau titre qu'il m'a été donné de lire ce récit d'amour et de voyage, où l'errance à travers le monde est l'expression d'un amour qui n'en finit pas de prendre fin.
Tout y sonne très juste : le narrateur est bouleversant dans sa conscience douloureuse que l'amour qui le hante est un amour mort. Il a beau fuir dans des voyages dont il ne perçoit plus lui-même le sens ni la raison, sa douleur est en lui, partout, dans chaque paysage, chaque évocation.
Je connais peu de textes qui évoquent si bien la jalousie amoureuse. Celle qui projette partout son ombre, ici sur le monde entier, jusqu'à créer une géographie qui lui est propre.