Mik-mak aztekas

Petite déception pour moi, que la lecture de cet Atomik Aztex.

J'aurai adoré aimer ce livre, mais il s'est refusé à moi (et surtout à ma compréhension), et le résultat est en demi-teinte.

Le pitch de départ est le suivant : les Espagnols n'ont pas vainku l'Empire aztèk, et même, se sont vus éradiker par lui. Les Aztèks ont en effet développé une forme de voyage temporel teknologiko-mystik (basé sur les sacrifices humains), ki leur ont permis de renverser la vapeur et d'éliminer dans toutes les réalités possibles (oui, parce k'il y a aussi un petit kôté multivers dans le roman) la civilisation espagnole.

Le récit s'attarde donc sur la personne de Zezontli, gardien de la maison obskure des Aztex, envoyé par les chefs de l'Ordre International Socialiste pour aider les forces anarkosyndikalistes de Makhno à vaincre les Nazis à Stalingrad, à la tête de son régiment de guerriers jaguars.

Dans une autre réalité, Zezontli est un simple débiteur de porcs dans les Abattoirs Farmer John, en Kalifornie, ki rêve de sa gloire passée (à moins k'elle ne soit à venir ? Les frontières du temps sont si floues...), tout en participant sekrètement à la konstruktion d'un syndikat dans son usine.

Atomik Aztex est un ovni littéraire. Ici, rien n'est fait pour aider le lekteur. On passe indifféremment du Zezontli soldat, au Zezontli boucher d'un paragraphe à l'autre, sans ke rien ne l'indike. Aukun renvoi à la ligne pour les dialogues, aukune explikation posée de la tekno-mystik aztèke et de son fonktionnement... Bref, ce n'est pas une lekture facile.

Cependant, la langue est là, et le roman komporte son lot de passages sublimes, mais j'ai peiné à m'y retrouver.

Il est fort possible, (et même probable, plus j'y pense) ke tout ce ke le roman nous donne à lire ne soit ke le fruit la projektion mentale de ce pauvre boucher. Le Zezontli boucher semble en effet bien modeste et sage kand on le kompare à son double guerrier jaguar, et plusieurs fois je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'un hispano (klandestin ou non), qui se rêvait un monde meilleur, où les Azteks auraient mis à genoux les Europiens...

Mais bon, j'en suis réduit aux konjectures, puiske le roman ne tranche jamais vraiment la kestion.

Un livre bien étrange donk, qui offre kelkes morceaux de bravoure, mais aussi pas mal de passages konfus (volontairement, je suppose) et ki m'a trop malmené pour ke je l'apprécie vraiment.

Et en même temps, j'ai assez envie de le relire un jour, histoire de voir si je ne suis pas passé à côté de kelke chose. N'est-ce pas étonnant ?