Les damiers des vanités
Cent textes de cent mots chacun publiés sur Facebook chaque jour pendant cent jours : peut-être que les recueils comme celui-là sont le genre du futur. En attendant, Au centuple est moins proche de...
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le 26 avr. 2017
Cent textes de cent mots chacun publiés sur Facebook chaque jour pendant cent jours : peut-être que les recueils comme celui-là sont le genre du futur. En attendant, Au centuple est moins proche de l’écriture à contraintes telle que l’a pratiquée l’Oulipo que de l’Autofictif de Chevillard, en plus pauvre.
D’ici à rechercher l’origine de cette pauvreté… Est-ce le choix d’écrire des textes généralement indépendants les uns des autres, plutôt qu’une nouvelle de cent chapitres de cent mots, par exemple, qui empêche que le lecteur s’implique dans Au centuple autant que l’auteur a semblé le faire ? Est-ce la nature des contraintes posées qui suppose un temps de l’écriture trop particulier pour permettre quelque chose de véritablement construit ? Est-ce le style, qui semble revendiquer une légèreté telle qu’il en perd presque toute consistance ?
La plupart des textes ont ce ton des conversations entre amis à une terrasse de café : anecdotes, plaisanteries sans trop de conséquence et réflexions qui n’iront pas plus loin.
Dans cette critique, qui ne comptera pas un mot de plus, il y en a cent quatre-vingt trois.
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le 26 avr. 2017
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