La mère d'Albert est décédée. Il retourne dans la maison familiale, dans une exploitation forestière. Là, avec l'urne contenant les cendres de sa mère, il passe des jours, puis des semaines, à "préparer" la cérémonie funéraire. A ressasser le passé, plutôt, et à devenir fou, au fil des jours, hanté par sa famille, ses souvenirs d'enfance, la force des arbres, etc...
Alors là, je suis partagée entre "waouh c'est vachement bien écrit pour un premier roman" et "grrrrrrrrrrrr y en a marre de ces poseurs-prise-de-tête-nombrilistes-ouin-ouin-ouin, qui s'obstinent à dépeindre un basculement bien improbable dans la folie. Ben oui quoi, il est entouré ce personnage, une femme et une fille, qui ne viennent pas le chercher alors qu'il a coupé les contacts avec le monde qui l'entoure ! Je sais, c'est un roman, plein de sensibilité et tout et tout, mais parfois ça m'agace cette tendance à trop d'introspection, à tout voir en noir, à l'abattement général et égotiste...
Donc oui, un exercice réussi, un talent littéraire mais non, pas convaincue...
Lu dans le cadre du Prix René Fallet 2017.