Un début un peu difficile. Je ne suis pas fan des romans à récits imbriqués. Mais on voit rapidement le point commun entre les différentes histoires.
Je me suis finalement très rapidement laissée emporter par le récit. Mon intérêt pour la musique rock des années 60 a je pense énormément contribué à cela. Car au final, l’intrigue policière tient à peu de choses, même si l’ambiance est assez mystérieuse, et l’essentiel, à mon sens, n’est pas là.
Le premier point fort, est le point de vu original de la première enquête : un homme inconnu ne peut ni ne veut communiquer, comment découvrir qui il est ? J’ai trouvé cette partie très captivante.
Le deuxième point fort, comme je l’ai déjà évoqué, c’est la peinture extrêmement précise des années 60, de la découverte du rock’n roll et de l’évolution du personnage principal dans le milieu de la musique. Cette période pleine de créativité, d’énergie et de révolte est évoquée avec passion et rage.
Paul Colize construit un très bon roman d’ambiance, avec des chapitres courts, extrêmement précis et documentés qui nous plongent totalement au cœur du mystère.
Mention spéciale également pour le choix de la couverture, qui m’a vraiment interpelée.