J’aurais bien aimé faire une mauvaise critique de ce livre, juste histoire de ne pas faire comme tout le monde. Surtout que je ne suis pas non plus une inconditionnelle de Stephen King. Disons que ce que j’ai lu de lui m’a toujours plu, mais je n’ai lu qu’une toute petite partie de son œuvre. Mais dommage, ça ne va pas être possible…
Quand Stephen King s’attaque au voyage dans le temps, on peut dire qu’il le fait bien. Eludant au passage les machines improbables et les paradoxes, cela nous évite les prises de tête à n’en plus finir, il se consacre à l’essentiel. A partir du moment où les modalités du voyage dans le temps sont établies reste le fondamental : doit-on changer le passé, et quelles seront les conséquences de nos actes ?
Au final sur ce sujet, Stephen King reste dans le classique, là où le livre est original, c’est qu’on s’éloigne très rapidement d’un livre de science fiction pour entrer dans une douce chronique des années 50-60 et dans une histoire d’amour.
Je ne vais pas m’attarder sur les grandes qualités scénaristiques de ce livre, son suspense, sa maîtrise, j’aurai l’impression d’enfoncer une porte ouverte étant donnée la réputation totalement justifiée de son auteur. Je me contenterai d’employer le mot à la mode pour enterrer toute tentative d’originalité de cette critique : ce livre est un vrai « pageturner ».
J’ai adoré… comme tout le monde…. Pffffffffff….