Plaidoyé pour une bonne cohabitation des genres dans notre société andocentrique

Anne Andersen reconnait dans Bon sexe, bon genre! l’existence des orientations sexuelles :
Hétérosexuels.
Homosexuels.
Intersexués.
Transgenres inclusifs.
Genre fluide.
Métasexualité : la vie ne serait pas sexuelle en premier, elle est relation et joie d'être vivant.
Elle apporte un éclairage plus scientifique à la question du sexe et de la sexualité qui restent de manière globale difficile à cerner dans le monde d'aujourd'hui.
La sexualisation du cerveau se fait à l'état fœtal principalement. L'homme a plus de circulation de l'avant vers l'arrière et la femme de droite à gauche.
Les émotions érotiques sont issues de sensations précoces qui sont des régularités biologiques de l'ordre de la correspondance et non des causalités mécaniques.
Organes génitaux, concordances des caractères génitaux internes, phénotype, caryotype, état civil, apparence extérieure, regard des autres, profession, activité sociale, préférence sexuelle, sentiment intime d'appartenance à un des genres sont les caractères qui déterminent cette identité.
"C'est l'indéterminé qui nous rend libre et qui nous fait faire des choix. La nature propose, l'être dispose dans la mesure de ses moyens."
On ne choisit pas son corps mais on est libre de l'habiter comme on le veux et comme nous le pouvons. Il faut apprendre à vivre au diapason de son corps. Connaitre et accepter sa forme externe. Nous voulons vivre nos amours en beauté et jouir de la vie aussi longtemps que possible. Mais vivre pour un être humain ce n'est pas seulement laisser agir les métabolismes que déroule notre organisme, c'est profiter de sa conscience que nous avons à être pour devenir une personne dans ses ressentis y compris sexuels.


Pour une personne ne cernant pas son appartenance sexuelle, cet inventaire de termes sera très certainement considéré comme une Tératologie. Le mal être du doute de son appartenance sexuelle mène beaucoup de personne dans notre monde à vivre dans le Mal-Être. Certains oseront se référer à la médecine mais les patients sont souvent déçus car ils la pensaient omnipotente. Certains états d'âmes seront tournés en pathologie liée à cette dysphorie relationnelle issue des rapports sociaux constants car il est difficile d'exprimer ses ressentis dans un monde qui entend bien garder la norme sexuelle à l'hétérosexualité.
Or, la sexualité peut être un domaine très compliquée et certaines personnes qui ne se rendent pas compte de leurs ressentis sexués et affectifs.


Nous ne naissons pas tous dans le même environnement, il en découle que nous n'avons pas les mêmes armes, les mêmes chances. Un individu est le produit de son époque, de son développement physiologique précoce, de l'influence de sa famille, des images de son environnement précoce l'ayant marqué, de son environnement scolaire, de son rapport aux autres, des personnes avec qui il décide de se lier, de l'image de lui qu'il ressent dans le regard des autres. (C'est plus facile pour les gens qui sont plus favorisés que les autres de regarder en bas pour se rassurer et d'oublier leur devoir moral d'humain de venir en aide à ceux qui souffrent autour d'eux. Autruches !)
Malgré cela, il faut être capable de s'aimer soi même, apprendre à se comprendre sur le chemin de la découverte et de l'acceptation de soi avec de l'aide et avec et/ou malgré la génération précédente. Pour être en accord avec soi-même.


Les comportements sociaux-normatifs, attendus par notre société sous peine d'être traité comme un misanthrope ou un sociopathe amènent au Mal-Être pour ceux qui ne font pas partis de cette marge. "La marge éclaire le centre et les gens qui n'entrent pas dans la norme dérangent."
Hors, il est normal que des personnes n'ayant pas naturellement une aisance naturelle avec leur personne soient fatiguée de faire des efforts d'adaptation en surcroît du mal-être profond qu'ils ressentent.
Pour résumer, c'est à la fois débilitant pour eux de ressentir ce déséquilibre qu'ils n'ont pas occasionné eux même et épuisant de faire fasse d'une part aux questionnement, aux doutes et à la culpabilité qui en découle et d'autre part au regard des autres et parfois-même leurs blâmes.


Une chose est sûre, la nature a rendu la reproduction sexuée dissymétrique.


Les hommes et les femmes sont à armes égales seulement sur le plan verbal. Je veux que les femmes ne soient pas obligées de se rendre constamment plus mince pour pouvoir occuper un peu plus d'espace de parole. Employer des manières pour qu'on les écoute. Et qu'on réponde à leur message et à ce qu'elles communiquent.


Je suis pour le fait que le sexisme, homo/transophobie même sous couvert d'humour soit considéré comme un mépris au même rang que le racisme.
"L'Homme prend et la Femme se donne" comme disaient nos grands-mères est une expression à réviser. Le consentement ne devrait-il pas mener à prendre ou donner ce que l'on veut en accord avec le désir qui ont initiés la relation ?


Pour ma part et en tant que femme, je pense que la différence physique des hommes, de par leur sexe (égo?) apparent, leur donne une impression inconsciente de supériorité sur les femmes. Qu'ils se concidèrent comme mâles avant de se considérer comme des humains. Je suis attristée d'avoir l'impression qu'ils utilisent l'image de la femme comme inquiétante, fluctuante, manipulatrice, castratice par l'humour en fonction du besoin de la diminuer ou qu'ils recourir à l'Art(art) ou à la publicité ou à la pornographie pour la mystifier si ils sont en quête de rêve.
Bref, celà relève de leur vie privée.


Mais le point que j'aimerais aborder car je pense qu'il y a un progrès à faire en ce qui concerne la qualité d'écoute :
Moins écouter une femme parce qu'elle est femme, c'est de l'Ostracisme : action de tenir quelqu'un qui ne plait pas à l'écart d'un groupe de manière discriminatoire et injuste.
Je pense que de par leur propriété physique, d'avoir un sexe apparent, les hommes battissent leur identité comme mâles, plus flatteuse, que sur leur appartenance au genre humain qui regroupe deux sexes, égaux en droit.


En tout cas "Surveillez vos coqs ! Je lâche mes poules !", je ne laisserais pas mon genre féminin me discréditer. Je ne laisserai pas passer une seule situation où je sens que l'écoute qui m'est accordée est diminuée en qualité pour la raison que je suis une femme.

Camaumilie
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le 21 nov. 2015

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Camille C

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