Thomas est serveur dans un McDo mais espère trouver un autre boulot plus intéressant. Lorsqu’il tombe sur une annonce dans le 20 Minutes, il n’hésite pas. Il rencontre alors Sergeï, un homme mystérieux à l’accent à couper au couteau, qui lui confie un manuscrit écrit en mesmène (une langue que Thomas a apprise à la fac, étant amoureux de l’enseignante), trois semaines pour le traduire et 2000 euros s’il le fait.
Thomas accepte, mais quitte son boulot au McDo pour se consacrer à la traduction, ce qui ne plait pas à sa compagne Sandrine qui voit resurgir dans sa vie le fantôme d’une ancienne rivale.
Mais alors que personne ne parlait de la Mesménie, des gisements y sont découverts, ça devient le pays à la mode et le roman traduit par Thomas (et à cause d’une erreur, il lui est aussi désigné comme auteur du roman) devient un best-seller malgré son sujet complètement farfelu (une vieille femme de 70 ans qui sauve un soldat ukrainien avant de s’enfuir avec lui).
Et à partir de ce moment, une machine se met en marche, que Thomas ne contrôle pas du tout !
Honnêtement, la couverture ne me tentait pas franchement, mais on l’a reçu quelques temps avant la parution, alors je l’ai lu. Et je n’ai pas été déçue ! C’est un livre franchement drôle comme on en lit pas beaucoup ! La situation part dans l’absurde, avec ce jeune homme qui vend des centaines de milliers d’exemplaires d’un livre dont il a bâclé la traduction (et notamment changé de nombreux détails comme les scènes trop érotiques, a tenté de deviner le sens des mots parfois avec maladresse et sans jamais se relire). La relation avec sa compagne Sandrine m’a fait rire (surtout dans le début) parce que je me suis reconnue dans un certain nombre de situation. En revanche, je n’ai pas du tout aimé Mali, la mesmène, ceci dit, ce n’était pas le but de l’auteur. Quant aux petites vieilles, comme le personnage on les trouve insupportables au début et on finit par s’y attacher.
Il y a aussi toute une critique sous-jacente des pays de l’est (comme le moment où Thomas qu’il y a deux partis politiques dans le pays, mais que le même homme est à la tête des deux partis), assez amusante à lire entre les lignes.
Tout le jeu autour du travail de traduction est génial et la façon dont tout se déroule très bien mené.
J’ai rarement autant ri en lisant un roman et rarement lu quelque chose d’aussi farfelu.
Bref, si vous avez envie d’un livre pour vous détendre, celui-ci est vraiment idéal !