Jounal intime ?
Je n'ai pas vraiment accroché au style du livre, un peu trop décousu. On sent chez Mazarine Pingeot combien il a dû lui en coûter de trouver une place, un nom, de faire le deuil de ses fractures et...
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le 20 oct. 2013
Je me fends d'un petit mot pour Mazarine et son livre Bouche cousue car un peu de bonté ne fait pas de mal. Oui, c'est vrai, le style est un peu alambiqué. Mais il faut voir au-delà...et se couler s'il est possible, dans la peau de cette jeune adolescente qui se trouve brutalement sous les projecteurs car son père est un homme publique et qu'elle est une enfant cachée. Voir ce que cela implique dans la construction de soi.
Elle ne sait pas écrire son nom de famille pendant longtemps, elle n'est reconnue officiellement (mais pas publiquement) à 10 ans. Jusqu'à ses 19 ans, elle doit cacher son identité et c'est un journal avide de sensations fortes qui la révèle, au mépris de toute pudeur et de décence. Dès lors, elle est montrée du doigt et jugée, elle qui n'est qu'un fruit de l'amour pleinement assumé, du moins en privé.
Ce n'est certes pas banal comme situation, et la jeune fille aurait pu mal tourné.
Mais non, elle va avoir un enfant, et pour celui-ci, rassemble ses souvenirs afin qu'il connaisse son grand-père autrement que par les médias.... qui titrent "un heureux événement" alors qu'elle perd son bébé. N'y a-t'il pas là assez de cruauté? Ne peut-on pas la laisser tranquille ? Elle qui n'a rien demandé et qui a un poids assez lourd à porter?
Créée
le 1 juil. 2018
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