Critique de la préface.
Publié en 2005, soit environ une dizaine d'années après la mort de son auteur, ce livre voit donc le jour à titre posthume. Il retranscrit les idées de Philipe Michel, fondateur de CLM BBDO, ainsi que la vision de son métier. C'est donc sensé être un hommage à ce publicitaire, l'un des géants, aimé et connu de tous dans le milieu (vous me direz, c est un monde petit ici, tout le monde se connaît mais tout de même ! D'ailleurs, je suis déjà connue de tous même si personne n'est encore au courant)
Alors si c'est un hommage, quelle idée, que dis je, quelle plus grande insulte d’avoir attribuer l’écriture de la préface à...
(Roulement de tambours sur fond de toux névrotique)...
FREDERIC BEIGBEDER
Il a pas osé, si ?
Je rappelle qu'il s'agit de l'auteur ayant voulu dénoncer la pub lors d'une médiocre tentative dans 99 francs de merde liquide pour faire son mec trop subversif.
"C'est l'une des rencontres les plus importantes de ma vie" commence-t-il par dire.
Moui sauf que je t'ai déjà entendu servir la même sauce quand on parlait de Gabriel Gaultier dans les médias (celui qui l à viré de Young et rubicam et mis fin à sa carrière après la parution de 99 francs (mérité), juste pour ca, je resterai sa fidèle groupie for ever )
Faut toujours qu’il ajoute son grain de sel celui-là.
C'est comme si moi, après avoir craché sur François Hollande j'allais faire des tracts pour la gauche en disant que c’est vachement cool ce qu ils font. (Lalala) Franchement...
Je me retrouve à devoir décortiquer cet art feignant de se foutre de la gueule d'un mort dans l’intention de bénéficier de sa notoriété dû à un vrai talent, du moins reconnu par ses pairs. Ça, on peut dire que c'est le vrai mauvais sens de la pub, contrairement à ce que veut dénoncer ce babillage dans son bouquin-dont-on-ne-doit-plus-prononcer-le nom.
Bien joué, en plus de cela sa connerie a réussi à passer inaperçue. Quelle tristesse de ne pas percevoir au moment de l'éditer que la préface provient d'un mec qui possède le moins de légitimité au monde. La présence de cette préface est carrément ironique. La seule chose qui l'a justifie peut être c'est qu'il l'a connu de son vivant, comme n'importe quel autre publicitaire l'aurait connu.
Pour ne pas faire les choses à moitié, il finit par s’enfoncer en dénigrant la publicité de la réclame (l’époque de l’âge d’or pour la pub la plus intéressante)
Mais au moins je ne pourrai pas lui faire la reproche d'une plume irrégulière, ça non.
Son mot d'ordre : exceller dans la médiocrité.
Note de la preface : 1/10.
Mots clés : indécence publique et ordure crapuleuse. Caca. Jared leto. Beurk.