Tu sais j’avais prévu de finir ce livre cette nuit mais euh. Comme j’ai choppé les pétoches ben du coup je voulais que les bruits de la nuit soient partis et que le soleil pointe haut dans le ciel.
Ce matin donc + une cafetière plus loin. Ayé.
Malo c’est un ado de 15 ans qui subit le plus grand traumatisme à cet âge selon moi si tu veux mon avis ; il doit déménager dans la campagne Nîmoise, loin de Paris, de ses potes, de son skateboard et de toute la jeunesse de débauche que ça promet.
En plus voilà, quand il arrive sur place, c’est l’orage à balle, puis grosses chaleurs étouffantes, ses parents se moquent de lui et de son parisianisme et puis y’a sa petite soeur… qui commence à voir et faire des trucs chelous-chelous. Genre parler dans le vide et fixer les murs, la tête aussi colorée qu’un doliprane.
Hop, montée de parano, Malo c’est un peu le cafard de Kafka dans le bouquin, le mec est rongé par son envie de rationalité et sa petite soeur qui l’inquiète, en plus y’a que lui qui s’en aperçoit t’sais. Putains de parents égoïstes qui pensent qu’à refaire la baie vitrée du « living room ». DES CLAQUES !
Putain minou j’ai trouvé ça vraiment nickel tu sais ? Genre les références culturelles de Malo c’est que des choses qui datent des années 60 aux débuts des années 90, et ça détonne un peu avec le côté technologie Instagram-Youtube-Facebook avec laquelle il flirte mais dont il s’éloigne de plus en plus au fil du bouquin.
Pis mec, ça se passe à genre 30 bornes de chez wam aujourd'hui alors du coup tu me fous des références à Stephen King avé les cigales qui font kss kss obligé je passe un bon moment t’sais.
En vrai ça m’a fait penser à cette série ultra flippante qu’était passée sur Netflix et qui s’appelle The Haunting of Hill House (ohé c’est bon hein oui je suis un puriste, je mate les trucs en VO, j’emmerde la francisation de tout à tous bouts de champs pour la sauvegarde culturelle de mon cul, l’évolution des langues c’est bien aussi). Genre la série je faisais genre « aha même pas peur » quand je regardai mais vas y le soir dans mon lit je faisais pas du tout le malin. Bah dans Celle qui marche la nuit, pareil.
Plus tu vois forcément y’a une histoire de fantômes forcément mais moi je fais partie des lecteurs qu’ont besoin de clichés pour que ça fonctionne. Et Delphine elle m’a mis un petit baume au coeur because le fantôme qui s’appelle Pauline et ben c’est une fille-garçon. Ça nique les clichés pour les transformer en belles histoires je trouve.
Bon Delphine comme t’es loin même si apparemment t'aimes bien Nîmes un petit peu, ça va être tendu le Pepsi Max et après on va croire que je suis corruptible alors on a qu’à dire que je suis déjà comblé d’avoir passé du temps avec Malo et sa petite frangine (et que j’étais un peu jaloux de Jérôme parce que Lili elle a l’air démente).