Comme pour chaque essai de Mona Chollet que j'ai pu lire, c'est assez difficile pour moi de donner mon avis sans passer par un vécu perso, d'assimiler chaque phrase, chaque situation en se comparant, en se situant du "bon" ou du "mauvais" côté de la barre Chollet.
Erreur je sais, mais chassez le naturel et ... qu'il perde sa putain de place ! Merde alors !
Sérieusement hein, je rassure les sceptiques à lire Chollet ; premièrement ça fait tomber le zob de personne et à l'inverse d'une chiée de livres de développement personnel il n'y a rien de culpabilisant à lire ce que Mona Chollet écrit.
Au contraire, je pense vraiment qu'on à tous (j'insiste sur le tous plus que le toutes, dézo) à y gagner. (Gagner ? Mais gagner quoi ? ben le droit de pas être un parfait tocard bb).
Ensuite (qui fait suite à mon premièrement, suis un peu), Mona Chollet AIME L'AMOUR. Ça a l'air de couler de source mais je sens déjà un vent violent (ce même vent qui vient se victimiser dès qu'on touche à la petite fragilité de liberté d'expression) bref ce vent violent qui taxerait Mona Chollet de détester l'Amour et d'avoir envie de le défoncer à grands coups de.
Stop. Mona est très pédagogue, et ne change pas de méthode, ce qui la rend très accessible ; merci les exemples sortis de la culture populaire, merci le fait de se placer en tant que sujet dans ses exemples, de mettre un peu de perso dans un essai sociologique, ça a le mérite de le rendre beaucoup plus humain, à mon sens.
Mona donc, aime l'Amour, elle ne cherche pas à le détruire mais à le rendre plus équitable, à revoir ce qui est pourri au royaume du Patriarcat (et dont les exemples sont alarmants).
La dernière page terminée, peu importe qu'on soit d'accord avec ce qui est écrit ou non, je suis confiant, l'Amour sera désormais réinventé.
Il y a certains passages insoutenables et d'autres nécessaires, des remises à niveaux, des faits qu'il est bon de rappeler et d'autres à découvrir.
Voilà, y'a plus qu'à aller défoncer les sorties GFK (chiffres des sorties caisses si tu veux tout savoir) de ce titre histoire de contrebalancer l'espèce de raz de marée puant qui se propage à vitesse grand Z.