P.12 : " Dans ma jeunesse , avant de rencontrer Camina , je répondais à un prénom de calendrier , je ne me souviens pas lequel . Camina ne m'appelle jamais autrement que Eho !
*Eho ! j'n'ai plus de café ! Eho ! Passe moi le programme ! Eho ! Quelle heure qu'il est !*
Je m'y suis habitué et je trouve que ça sonne assez bien , moderne sans être ridicule , concis sans être sommaire , et plutôt indémodable, avis personnel . Camina a une façon à la fois autoritaire et méprisante de s'adresser à moi . Elle ne se rend pas compte qu'elle pourrait me froisser , si j'étais susceptible ." L'un des nombreux monologues intérieurs de ce personnage (qui débute à la page 9 -En collection FOLIO POLICIER) nous présente un homme qui aurait tiré le gros lot : son épouse donc, répondant au nom de Camina , nom de jeune femme : Rachot . Nom de Femme : Plonque , qui a une sainte horreur des deux corps qui s'exultent , ou même quand le mari (Eho) insiste un poil , s'allonge tout en écartant les cuisses et lâche d'un air excédé d'un : " Sers Toi ! "(Ça va , on t'as reconnu Nathalie Baye dans "Le Coût de La Vie") .. Et notre ami Eho ( Heigh-oh , on rentre du boulot) va vite comprendre qu'à l'image et le bruit de la voix qu'il a dans la tête ,qu'il n y avait plus d'espoir . Et en plus du caractère épouvantable de celle-ci , on retient aussi cette un autre moment ou notre ami se coltine sa belle famille ( toujours à la page 12) , dont la mère ,frères et sœurs de Camina , sont tous dépressifs , bourrés de cachets et sujet aux accidents . Bilan : dix huit ans de couple sans vie sexuelle depuis douze ans (c'est lui même qui en tiens les comptes) . Ou encore ce malheur arrivant d'un bonheur qui ne vient jamais seul (oui , je me réapproprie ce proverbe de " un malheur ne vient jamais seul" et sans me vanter , je trouve que ça claque.) avec la voisine d'à côté , Mme Quillard que l'ami Eho surnomme juteusement "Lamoule" (page 14) , qui pour lui est l'heure de passer à la cuisine et de préparer le repas du soir . . Et pendant que l'épouse papote en compagnie de Madame Quillard "Lamoule" , Eho découpe le cake de sa fabrication (vous le voyez venir ce que je suis en train de vous préparer juste après ce "découpage de cake /Lamoule"' . Non, ce serais indigne de ma part si je ...Non , je n'ai pas le droit de sortir ça) . Savourant café au lait allongé et autres confiseries , Mme Quillard , plait à Eho , dont celui-ci à "photographier " cette femme bien enveloppé et bien proportionné , qui parle de ses amants , qui sont nombreux et bouffis de problèmes ,tout en observant Eho à la dérobée faisant celle qui a l'œil mouillé , lui ,l'a bien observé . Arrive probablement la séquence la plus hilare de ce roman ou notre homme rapatria l'invitée sous l'ordre de Camina (il faut commencer à la page 28 pour comprendre "l'intrigue" de cette histoire). Et à peine Eho enclenche la première au volant , Madame Lamoule va plus que démouler un cake ( mais non , c'est ignoble ce que tu viens d'écrire) a notre Eho , plongeant sa main (mise) sur l'affairement de monsieur Plonque qui , excusez moi de l'expression ,se fera vider (et non "se videra") les cou*****... STOP !
Vous l'aurez compris ,ce livre n'est pas à mettre entre toute les mains (tu l'as fait exprès, hein ?) , ce roman pourrait très bien faire l'illustration d'une adaptation en mode comédie policière (si ce n'a pas été déjà fait) à un public alors bien réservé . Bassesse, jalousie, cupidité et envie sont les mots-maux (la aussi , tu l'as fait exprès) d'ordre de ce bouquin .
Note objective : 6.5/10