C'est le deuxième livre que je lis de cet auteur. Le premier que j'avais découvert "Une mer d'huile" m'avait énormément plu. Je l'avais trouvé très fin malgré une thématique plutôt quelconque. Ici les thématiques offrent l'espace a beaucoup plus de profondeur (la couleur de peau et certaines des facettes du racisme, des personnages qui suivent une thérapie ...). Malgré tout ça, j'ai trouvé le tout presque insipide à côté du précédent. Le côté petit bourgeois parisien d'une mer d'huile est beaucoup moins digeste. Les personnages et l'histoire ne sont pas aussi beaux et fluides.
Il y a pourtant beaucoup de choses en commun dont quelque chose qui me touche : ce besoin d'osmose, cette recherche de l'élément déclencheur qui rallume une vie. Je l'ai trouvé très artificiel et tiré par les cheveux ici alors qu'il était très fin selon moi dans "une mer d'huile". Ce dernier livre est son plus récent donc je vais me concentrer sur ses romans à paraître.
Peut être l'ai-je lu à un mauvais moment. Peut être que j'en attendais trop après le coup de cœur du premier livre que j'ai lu de Pascal Morin. Sans être mauvais, je l'oublierai très vite !