Autrefois, j’entendais beaucoup dire « J’ai vu le film, mais c’est vraiment moins bon que le livre ». C’est de moins en moins vrai aujourd’hui avec des livres qui sont écrits comme des scénarios de film. Confession est l’un d’entre eux. Il se veut rythmé par la mise en page, des dialogues courts, des chapitres de 5 pages, qui se raccourcissent vers la fin, comme un film qui s’accélérait, mais au milieu ? Au milieu ce n’est qu’une longue chasse à l’homme. Une chasse à l’homme dont on connait le héros et le meurtrier. Il n’y a donc aucun suspens sur l’identité du tueur. La seule inconnue serait le mobile et encore une fois c’est très décevant quand au milieu du roman on nous les livre brutalement : c’est our levée une malédiction, merci au revoir.
Ce roman commence avec une belle promesse. Le meurtre d’une jeune fille un 4 juillet 1976 à Philadelphie. Quarante plus tard ce meurt n’est toujours pas résolu et l’on retrouve les protagonistes de cette nuit-là dans leur nouvelle vie. Excitant !! Calmez vos ardeurs de suite, le meurtrier vous ne le connaitrez qu’à la dernière page. Une fois l’intrigue retombée, si tant est qu’elle ai commencé, l’auteur nous énumère 4 ou 5 révélations pour satisfaire notre curiosité; alors que pendant 90% du livre on a juste courru après un homme qui n’avait rien à voir avec le meurtre de 1976. Vous ne comprenez rien à ce résumé ? Moi non plus, je n’ai pas compris le sens du livre.
Kevin Byrne, flic d’un 50 aine d’année poursuit Billy le Loup qui assassine des gens pour lever une malédiction sur sa famille. Point barre. Ce roman n’est rien de plus. Tout ça pour ça. On nous laisse en plan sur quelle malédiction, pourquoi est-ce Billy le Loup qui la lève et non son frère ou son père ? Quel rapport avec le 4 juillet 1976 ?
Ce roman ferait surement un bon film, mais c’est ce que je lui reproche. Je n’attends pas d’un livre qu’il face un film. Ecrivez des livres pour des lecteurs, pas pour des réalisateurs.
Un livre doit me donner des réponses sans attendre que je recompose le puzzle et devine moi-même la fin.
Je ne veux plus de ces livres de plage aux points de suspensions pour femme au foyer en manque de sensation.