Indispensable désespoir.

Je vous laisse du temps pour partir très vite de cette critique si vous ne connaissez pas encore la Série Danganronpa, -les jeux en particuliers- car je ne vais pas éviter de spoiler, sauf le roman ou je resterai dans les grandes lignes sans rien dévoiler de vraiment sale. Voilà, c'est parti !

Danganronpa Zero est un roman sorti uniquement au Japon en 2011, et ça, c'est vraiment très mesquin. Beh oui, car Danganronpa 0 est dans un premier temps écrit par le créateur de la série et dévoile pas mal de choses indispensable a la compréhension totale de son univers, et parce que putain, c'est un excellent Thriller qui te claque le cerveau.

Heureusement, des âmes dévouées sont passées par la, et les traductions (Très propres dailleurs) sont disponibles.
Seul moyen donc d'être dans un truc proche de la l'égalité et de profiter de Danganronpa Zero ; acheter les deux novels en Japonais et ensuite lires les trads. Mais ça, c'est vous et votre conscience. (Et votre Argent.)

Alors, concrètement, pourquoi Danganronpa Zero c'est putain d'hyper cool?

Déjà parce que le roman se calle a des endroit plutôt important de l'histoire ; Globalement avant Trigger Happy havoc MAIS il intégre beaucoup d'éléments a la compréhension de l'anime Side : Despair et le jeu Goodbye despair.

Niveau informations, c'est vraiment cool, voir complètement nécessaire. Et puis, comme le Roman comporte des éléments qui serviront a l'anime Danganronpa 3, (Alors que le livre date de 2011..) cela fera sûrement taire les mauvaises langues a propos du scénario de ce dernier en plus de leur faire passer un bon moment. Que demande le peuple?

Le roman tourne principalement autours de deux nouveaux personnages, Ryoko Otonashi l'ultimate Analyst et son médecin et ami d'enfance. (L'ultimate Neurologist) Yasuke Matsuda.

Son médecin? Oui, car Ryoko a un très gros problème; Elle souffre depuis quelques temps de pertes de mémoire a long terme comme a court terme, ce qui l'oblige a noter tout ce qu'elle entend, toutes ses conversations etc..pour pouvoir ne pas les oublier a tout jamais. Un problème qui ne semble pas si handicapant pour elle, mais qui le deviendra vite, pour elle, comme pour le lecteur qui viendra lui aussi a douter des éléments.

De nouveaux "Ultimate" font aussi d'importantes apparitions et, vraiment, on regrette ne pas les avoirs croisés dans les jeux tellement ils sont originaux. Je vous laisse aussi la surprise des faces connues, sauf celle qui partage intégralement le Roman avec Ryoko : Junko Enoshima

Danganronpa Zero est l'oeuvre qui nous place le plus dans le cerveau malade de Junko et nous permet d'entrevoir beaucoup de choses sur elle. Du background a sa façon de penser, tout est très bien pensé et franchement, Zero fait passer Junko pour un des meilleurs antagoniste, tout mediums confondus.

Il est incroyablement difficile de savoir quand Enoshima pense réellement les choses, quand elle fait des caprices a sa façon, quand elle se présente avec 100 lignes de hors sujet sur les femmes et sur le Virgin Mégastore (Véridique.) juste après un acte complètement démesuré et glacial. C'est bien simple, Danganronpa 0 nous présente un oeil totalement différent sur le personnage, qui ne restera pas cloitrée uniquement dans son rôle.

La clé du Roman (Et ce, dès le début pour ainsi dire.) sera la rencontre entre une Ryoko complètement perdue, et une Junko complètement...a l'image de Monokuma.

Et c'est la que le roman prend toute son ampleur, car Ryoko ignore tout du premier massacre de Hope Peak Academy (Ce qui l'oblige a tout découvrir de force, via ses notes a elle-même.) et la découverte de cette horreur est difficilement gérable avec pour seul cerveau des écritures en guise de souvenir, qui pourraient très bien ne pas être les siennes etc. (Ce qui n'est pas sans rappeler Mémento, dailleurs.) Bref, les twists ne manque pas et il est vraiment difficile de lâcher le bouquin une fois lancé.

Je ne peux pas en dire beaucoup plus, si ce n'est que l'écriture est vraiment agréable, passant de la romance, par le thriller horrifique et par l'humour qui tente de désamorcer la violence du récit, -ce qui n'est pas plus mal- , car Danganronpa aime très souvent se montrer cruel et vraiment violent psychologiquement. (Ultimate despair girls avait dailleurs reçus quelques critiques sur la violences des actes et des propos des enfants, par exemple.)

Reste une fin tout bonnement incroyable et bien ficelée, qui fracasse absolument tout sur son passage, vous laissant une fois pour toute dans L'ultime désespoir.

A lire absolument si vous êtes un minimum fan de la série.