Emballée par la trilogie "Wayward pines" de Blake Crouch, je n'ai pas hésité une seconde avant d'acheter ce thriller one-shot mis à l'honneur par ma libraire sur son linéaire.
J'ai retrouvé le même rythme addictif, la même action rondement menée, une science-fiction immersive et un sens aigu du suspense. Toutefois, je n'ai pas été aussi prise par ma lecture, et d'ailleurs c'est un leurre de croire que d'un roman à l'autre, on retrouvera les mêmes sensations.
"Dark matter" est un thriller qui vous parlera de physique quantique (c'est sans doute là que le bât a blessé en ce qui me concerne) et vous demandera de lâcher la bride à votre imagination. Dans un Chicago tout ce qu'il y a de plus réel habitent Jason, professeur d'université, sa femme Daniela et leur fils de quinze ans, Charlie. Leur vie est plutôt routinière, avec ses hauts et ses bas jusqu'au soir - pareil à tous les autres - où Jason, rentrant tard d'une soirée entre amis, se fait tout simplement kidnappé et perd connaissance. A son réveil, il se retrouve dans un Chicago qui n'est plus le sien.
Peu familière du multivers, j'ai très peu lu de romans sur les mondes parallèles et il m'a été difficile de comprendre le concept. J'ai même rapidement renoncé à entrer dedans pour me concentrer sur la forme et m'intéresser davantage aux personnages qu'à la colonne vertébrale du récit, par crainte d'y perdre mon latin. De fait, je n'ai pas tout compris mais je me suis divertie.