Je souhaite tout d'abord remercier Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman lors d'une inscription à une rencontre d'auteur. Je souhaite également remercier les éditions Denoël et en particulier Dana Burlac du petit mot accompagnant le livre, ça fait toujours plaisir à celui qui le reçoit.


Pour être totalement honnête avec vous, lorsque j'ai choisi ce livre, je savais que je sortais de ma zone de confort livresque. La violence conjugale, l'homosexualité, ne sont pas du tout mes thèmes de prédilection. Mais lorsque j'ai créé ce blog, j'avais dans l'idée de m'ouvrir à d'autres genres de roman et "De beaux jours à venir" entre parfaitement dans cette catégorie. C'était donc un défi personnel que je n'aurai malheureusement pas pu relevé.


J'abandonne donc ce roman après 126 pages, qui m'a paru long, où je n'étais pas attaché et où les beaux jours se sont faits trop long à attendre. Je crois que c'est la première fois que je ressens autant de frustration à ne pas terminer un livre, sachant que je rencontre l'auteur courant septembre. Je me dis peut être qu'elle arrivera à me replonger dans le livre a posteriori. Mais à cet instant, je ne pense qu'à une phrase écrite par Elizabteh Gilden dans l'avant propos de ce roman :


"Elle [en parlant de Megan Kruse] m'a un jour décrit sa région comme le "pays des coulées de boue", une expression révélatrice à bien des niveaux."


C'est exactement le ressenti que j'ai de ma lecture, j'ai eu l'impression de nager dans de la boue, que chaque personnage n'est qu'un bouseux parmi d'autre et que les rencontres faites au cours du périple ne sont pas meilleures. Est-ce le reflet réel de la campagne américaine ? Ou est-ce que je crois encore au mythe de la réussite américaine, une fois que l'on a accédé au graal de la green card ? Je reste donc songeuse après la lecture de ces quelques pages...


Megan Kruse, nous propose sans doute une terrible vérité, une famille désolidarisée, des enfants sans aucun repère, une mère en fuite pas très fute-fute qui découvre que sa fille a été finalement extrêmement marquée par le fait qu'elle se faisait tabassée par son mari. Quand à Jackson, ce pauvre gamin, qui ne sait pas très bien comment il doit vivre pleinement son homosexualité : entre prostitution et beuverie dans les bars boui boui du coin entre hommes qui sentent la sueur, la crasse et parlent de leur passé graveleux devant des bières ...


Pour lire la chronique en entier.

exuline
2
Écrit par

Créée

le 19 août 2016

Critique lue 137 fois

exuline

Écrit par

Critique lue 137 fois

D'autres avis sur De beaux jours à venir

De beaux jours à venir
BaptisteDecharme
9

Le rêve américain, vraiment ?

Ouah. Et baaaaah. Je pensais pas. Je pensais m'être fait avoir pas un de ces bouquins trop souvent mis en avant dans les rayons des grands distributeurs. Et bien j'ai eu tort, il faut le reconnaître...

le 24 juil. 2018

1 j'aime

De beaux jours à venir
exuline
2

Jamais de beaux jours à venir

Je souhaite tout d'abord remercier Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman lors d'une inscription à une rencontre d'auteur. Je souhaite également remercier les éditions Denoël et en...

le 19 août 2016

Du même critique

Né d'aucune femme
exuline
5

Le plus noir de ce monde se cache en l'Homme

Rose, 14 ans, vendue par un père qui va gouter à la saveur amère des remords, mais il est déjà trop tard. Une enfant qui va devoir grandir beaucoup trop vite, dont la naïveté n'a d'égal que sa...

le 16 avr. 2019

6 j'aime

Les Fiancés de l'hiver
exuline
6

Les fiancés de l'hiver

Je crois qu'il est officiel de dire que je suis une "bloggeuse littéraire victime" !!! Entendez par là, que j'ai de plus en plus de mal à résister à l'achat compulsif d'un livre qui est ovationné sur...

le 14 mars 2016

6 j'aime

L'Auberge de la Jamaïque
exuline
7

L'auberge de la Jamaïque

C'est un livre qui nous fait respirer l'air iodé de la mer, qui nous emporte sur les côtes sauvages balayée par le vent et la pluie, c'est un livre qui nous fait découvrir un paysage de bruyères et...

le 10 déc. 2015

5 j'aime