Inégal.
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le 3 août 2022
Publié sur L'Homme Qui Lit :
Ah, cette couverture ! Elle m’a littéralement tapé dans l’œil, bravo aux éditions Métailié pour cette très belle composition qui a donc l’effet escompté, attirer l’attention du lecteur-chasseur entrain de choisir sa proie sur les étals de sa librairie afin qu’il lise la quatrième de couverture et ne jette son dévolu sur ce roman. « Voici peut-être le premier roman où la nature s’exprime directement et où les histoires semblent surgir organiquement le long d’une ligne de faille qui fait trembler la terre et tout ce qu’elle contient de l’océan Indien à l’Himalaya » , voilà qui m’a suffit pour avoir envie de voyager dans le premier roman de la journaliste indienne Shubhangi Swarup.
La suite sera plus difficile pour moi car je vais avoir toutes les peines du monde à vous résumer ce livre qui m’a littéralement perdu en chemin. Sur la première partie, j’étais avec un jeune couple venant de s’installer dans une ancienne demeure coloniale des îles Andaman sur ce qui semble être une faille sismique. Lui était un scientifique passionné par différents phénomènes, et elle était un peu sorcière et parlait avec les fantômes qui avaient choisis de rester ou de revenir sur l’île après leur mort. Ensemble ils auront un enfant, et puis ensuite à leur tour ils disparaîtront du récit.
Jusqu’à leur mort, j’étais parfois un peu surpris par la tournure mi-ésotérique mi-poétique du roman mais j’appréciais plutôt et j’arrivais encore à raccrocher les wagons entre eux. À partir de leur mort, je suis incapable de vous parler de ma lecture, alors que j’ai pourtant terminé le récit ! J’ai été totalement perdu par la suite, je n’accrochais que sur de courts paragraphes avant de laisser à nouveau mes yeux lire mécaniquement les pages les unes après les autres sans que mon cerveau n’imprime. J’ai songé à arrêté, et puis j’étais près de la fin, alors je l’ai terminé dans un certain soulagement.
Une déception, pas parce que ça n’est pas un bon roman, mais une déception parce que j’avais tant envie d’évasion extraordinaire avec ce livre et que finalement je n’ai pas trouvé ce que je venais y chercher, ça n’a pas pris. J’espère que le charme opèrera avec vous si vous vous lancez dans cette lecture !
Dérive des âmes et des continents, de Shubhangi Swarup est publié en Inde en juillet 2018 chez Harper Collins sous le titre « Latitudes of Longing » . Il paraît en France le 12 mars 2020 aux éditions Métailié dans une traduction de Céline Schwaller.
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Créée
le 20 oct. 2020
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