Jeune femme algérienne célibataire exilée d’Alger à Paris depuis plusieurs années, la narratrice de «Des pierres dans ma poche» travaille dans une petite maison d’édition. Bien installée dans sa vie professionnelle et son petit appartement, elle vit seule. Seule parce qu’«on ne se fait pas de vraies amies à l’âge adulte, dans une ville étrangère». Seule. Sans homme. Sans mari. Malgré les injonctions envers les femmes pour se conformer à la norme en se mariant, et en particulier celles, étouffantes et culpabilisantes, de sa mère restée en Algérie, devenant encore plus insistantes avec le mariage annoncé de sa sœur cadette.
«Certains jours, je trouve mon annulaire gauche plus gros que les autres doigts. Je l’imagine se glissant dans ma gorge et me coupant la respiration.
Au réveil, je suffoque à la seule vue de cet immonde annulaire gauche.»
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