Dans ce roman chocolaté trois femmes sont réunies par leur amour du bon chocolat et par une jolie chocolatière en porcelaine blanche ayant appartenu à Mme Adelaïde de France.
Plus jeune, Sara a fait un stage auprès d’un grand maître chocolatier avant de reprendre la boutique de ses parents. Elle a rencontré à cette occasion son futur, mari, Max, un jeune scientifique et Oriol, aux idées très originales concernant les saveurs de chocolat. Des années plus tard, ils se sont perdues de vue, mais les deux hommes se retrouvent pour un dîner tandis que Sara repense au passé et notamment à la soirée passée tous les trois ensemble, lorsqu’elle a trouvé la petite chocolatière de porcelaine.
Aurora est la servante de Candida. Celle-ci est entourée de musique et de chocolat grâce à son père et son mari. Ensembles ils inventent des machines destinées à faciliter le travail des chocolatiers et à améliorer les saveurs de cette douce boisson.
La narration de cette histoire est original, puisqu’à la deuxième personne du singulier, le narrateur s’adressant directement à Aurora et donc au lecteur.
La petite chocolatière est alors entre les mains d’Aurora qui suit l’histoire de sa maîtresse avant de trouver sa place dans la société.
Marianna est la femme du grand chocolatier Fernandes, qui fait le meilleur chocolat de Barcelonne, notamment grâce à la machine qu’il vient d’inventer. Il est courtiser par le roi d’Angleterre et la cour de France. Mais ce que personne ne sait, c’est qu’il est mort depuis six mois et que Marianna s’occupe seule de la boutique. C’est ce que découvrira Guillot qui tentera alors de protéger la jeune femme tout en accomplissant sa mission pour Adelaïde de France.
Trois narrations, trois femmes, trois façons de faire et de réinventer le chocolat. Ce roman se déguste avec gourmandise !