Un truc très beau qui contient tout, la suite

On adore la beat generation. Vraiment, même les hipsters chelou du canal Saint-Martin n'ont pas réussi à nous en dégoûter. Parce qu'ils veulent faire quelque chose de leur vie et pour eux, ça veut dire écrire, témoigner, faire ce que seul l'homme est capable de faire : s'étudier soi-même ! (ô Narcisse parmi les Narcisse, regarde plus bas voir si tu ne te noies pas) Rassurez-vous, c'est quand même plus drôle qu'un homme enfermé dans une pièce avec une machine à écrire. Car l'homme est nu, avec une chemise à carreau qui recouvre les épaules d'une ou deux femmes assoupies, qu'il est certainement en train de fumer quelque chose d'illicite, et que des potes vont bientôt toquer à sa porte pour le traîner boire de la mauvaise bière dans des bars où l'on danse au son fou des jazz bands. La beat generation, c'est ce que tout(e) adolescent(e) souhaite vivre. Heureusement pour nous, Neal Cassady et Jack Kerouac étaient assez fous pour nous en laisser une trace (à lire et à relire lorsque la vie devient trop... votre vie).

A lire si :
- vous avez déjà lu Un truc très beau qui contient tout
- vous regardez Girls (la tentative d'Hannah de retranscrire l'essence de sa génération s'inscrit totalement dans la lignée de Cassady, et de Proust avant lui)
- vous tombez amoureux(se) de tous les écrivains torturés qui croisent votre chemin