Confession intime

Je ne peux pas écrire cette critique sans évoquer la loi Veil .
« La Loi Veil, prévue pour une durée d'application provisoire de cinq ans, dépénalise l'avortement dans le respect de plusieurs conditions cumulatives : la femme doit être dans une situation de détresse, et l'avortement ne peut être pratiqué que par un médecin dans le délai de dix semaines de grossesse…… » Cette loi verra le jour le 12 janvier 1975. Avant cette date, l’avortement était traité sous l’angle de la criminalité, si bien qu’il devenait un acte clandestin.
Dix-sept ans est un récit autobiographique très court, sans regrets et sans remords qui raconte les circonstances d’un avortement, celui de Colombe Schneck, une jeune fille libre qui se découvre enceinte à un mois du bac et pas question, pour elle, de garder cet enfant qui s’est invité dans son histoire. Elle avorte. Sans culpabilité et sans culpabilisation de son entourage, dans une clinique tout ce qu’il y a de bien.
J’ai beaucoup aimé me replonger en 1984. La Gauche est au pouvoir. La Peine de mort est abolie. La Fête de musique est mise en place. Le CD apparaît. La seule ombre au tableau le Sida