Ce qui est certain, c'est que le roman est violent, sans concession, ponctué de scènes de tortures sanglantes, radicales, et qu'il est rythmé par le bruit des bottes et une avalanche de macchabées. L'auteur y écoule un stock semble-t-il inépuisable de termes argotiques pour désigner les chleuhs, les frisés, les fritz, les boches, les verts-de-gris et autres teutons. Il y dresse le portrait d'une époque violente parcourue par des protagonistes engagés, d'un côté ou de l'autre, parfois malgré eux. Ici, pas de place pour l'indécision ! Toutefois, entre les résistants et les collabos, les lâches et les courageux, difficile de savoir où se situent les espions et les agents doubles...
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