"Gennie a enfin réalisé son rêve : quitter Londres et un métier stressant pour emménager sur une péniche dans le Kent. Pourtant, rien ne se passe comme prévu. La nuit même de sa pendaison de crémaillère, un corps remonte à la surface près de son bateau. Gennie reconnaît aussitôt Caddy, une ancienne collègue du club de pole dance où elle travaillait chaque soir pour arrondir ses fins de mois. Un job de nuit dont Gennie n'a jamais parlé à personne. Les jours passent, les incidents s'accumulent et la tension monte : elle retrouve un chat mort devant sa porte, et, un soir, deux types l'agressent. Terrorisée, Gennie ne sait vers qui se tourner..."
Comment ai-je découvert ce livre ? Ma mère l'a lu et me l'a conseillé
Mon avis : Ayant eu un coup de cœur sur son premier roman, Comme ton ombre, j’ai souhaité redécouvrir cette auteure avec un autre de ses romans. Dans celui-ci elle reste fidèle à la même trame. En effet, elle centre son thriller à travers l’histoire d’une femme attachante qui veut repartir de zéro alors qu’un passé troublant la rattrape. Le style de l'auteur reste toujours aussi fluide et aucunement ennuyant, malgré le peu d’évènements dans l’intrigue et les nombreuses descriptions détaillées. D’avoir autant de détails permet de se sentir complètement immergé dans des lieux qui ne sont pas souvent abordés en littérature. En effet, l’auteure a choisi d’exploiter deux univers opposés. Le premier nous détaille la vie à bord d’une péniche en plein travaux. Le deuxième nous dévoile l’univers du pole dance et les secrets des danseuses qui exercent ce métier, ainsi que l’ambiance oppressante qui y règne. Nous les découvrons au travers des yeux de Gennie, un personnage que j’ai beaucoup apprécié, de par sa personnalité, sa simplicité et sa détermination. La construction du récit met en perspective ces deux univers, à priori opposés, à travers deux périodes de la vie de Gennie. Tout au long du roman nous alternons entre passé et présent, ce qui dynamise l’intrigue et donne du suspense jusqu’au dénouement. D’ailleurs, j’ai enchainé les pages à une vitesse, en souhaitant aboutir au fin mot de l’histoire au plus tôt. Cependant, les 70 dernières pages m’ont un peu déçue. Elizabeth Haynes nous avait habitués à des dénouements à couper le souffle avec son premier roman, alors que celui-ci m’a paru bien trop simpliste et rapide.