La note est obligatoire... Mais comment noter l'horreur ?
Il est des ouvrages qui vous dégoutent de votre condition humaine ou plus particulièrement de votre condition d'homme ! Des ouvrages lus avec du dégoût, de ouvrages qui nous font honte, des ouvrages qui assomment.
Primo LEVY, avec « si c'est un homme », m'avait jadis fait cet effet. Lire en se demandant jusqu'où l’atrocité humaine peut aller, lire l'humanité dans son expression la plus inhumaine.
Il y a quelques temps, je me suis plongé avec réticence dans 100 femmes... Avec réticence ? Oui, par peur d'une voyeurisme malsain, par honte des comportements de mes congénères, par malaise d'attitudes. Et je n'ai pas été rassuré par la quatrième de couverture : « On peut raconter dans un dîner que l'on a été victime d'un attentat, que l'on a perdu un proche ou subi un cambriolage. Avec le viol, silence radio. Cet acte touche à la sexualité et la suspicion n'est jamais loin. Le viol est un crime dans lequel la victime se sent coupable, honteuse. Ne pas pouvoir dire ce que l'on a vécu rajoute à la violence subie et contribue à l'impunité des violeurs.»
Et comme pour Primo LEVY, le dégoût & la honte sont présents.
Et comme pour Primo LEVY, l'incompréhension.
Et comme pour Primo LEVY, l'envie de haïr...
Cela fait partie des livres à lire, à connaître, à digérer.
Simplement pour faire en sorte que l'humanité soit un peu plus humaine.
Simplement pour toutes et tous.
Simplement pour ne plus avoir à lire ces livres.