Récit personnel d'une jeunesse tiraillée entre la découverte et le plaisir de l'homosexualité d'un coté, entre la tentation de la violence politique au sein de la mouvance autonome de l'autre. Impressionné puis dépité par l'évolution des exemples italiens (lotta continua, brigades rouges) et allemand (fraction armée rouge) qui se termineront dans le sang et les meurtres (celui d'aldo moro, ceux des militants de la FAR en prison).
Riboulet nous décrit sa propre trajectoire et son renoncement avant d'être rattrapé par le sida et la mort de son amant.
C'est un récit désabusé, humain, touchant, représentatif du passage d'une décennie d'espoir à une période d'horreur.
C'est aussi un récit important pour comprendre ce qui a traversé une partie de la jeunesse de l'époque.