Même les choses mortes ressentent ton amour
Un titre évocateur, une couverture sublime des éditions du Chat Noir qui m’a instantanément tapé dans l’œil, le résumé parlant d’une histoire d’amour entre un vampire et un fantôme et enfin la préface de ce roman écrite par Georgia Caldera (auteur des Larmes Rouges, mon coup de cœur 2013 !), voici tout ce qui m’a convaincu de lire Even dead things feel your love de Mathieu Guibé.
C’est lorsque le vampire Lord Josiah Scarcewillow décide de revenir sur les terres de ses ancêtres, en pleine campagne anglaise, qu’il fait la connaissance d’Abigale. Le début d’une longue, belle et tragique histoire d’amour comme il en existe peu.
Wait. Oui, il s’agit bien d’une histoire d’amour et oui, encore un vampire mais avant de vous enfuir en courant, sachez que nous sommes à des kilomètres de Twilight. Ici, pas de romance mièvre, ni de longues scènes édulcorées. L’auteur renoue avec les origines du vampire version Bram Stoker et parvient à instaurer une savoureuse ambiance sombre, gothique voire même un peu gore parfois, nous rappelant qu’un vampire n’est pas un gentil bisounours aux canines acérées !
Je ne peux malheureusement pas trop vous détailler l’histoire sous peine de vous spoiler mais je vais néanmoins vous expliciter les éléments qui m’ont plus et ceux qui m’ont au contraire gênés dans ma lecture.
Au premier abord, la couverture m’avait séduite mais j’ai été définitivement conquise par l’aspect romantico-gothique du roman, qui se déroule qui plus est, à l’époque victorienne, période que j’affectionne particulièrement. L’histoire en elle-même est originale par le chemin qu’elle prend vers le milieu du roman ; je n’avais encore jamais assisté à une histoire d’amour entre un vampire et un fantôme. Le dénouement final, bien qu’un peu simple, est approprié et probablement la meilleure fin possible.
Les personnages paraissent très réalistes dans leurs comportements, les descriptions sont finement détaillées et il m’était très facile de les imaginer. Par ailleurs, les scènes d’actions sont très imagées et j’avais le sentiment de regarder un film…tout en lisant. Mathieu Guibé a sans nul doute de belles idées et une très belle plume mais j’ai été gênée par moment de constater qu’il se « forçait » à employer un certain ton et des termes plus ou moins savants pour mieux coller au récit. Peut-être est-ce du à mes années de lettres, peut-être que cela n’embête que moi mais je trouve cela très agaçant lorsque... Retrouvez la suite de ma chronique sur : http://ninehank.com/2013/12/meme-les-choses-mortes-ressentent-ton-amour.html