Dans Garde tout, surtout les gosses, Guillaume Clicquot écorche avec un cynisme jubilatoire la vie quotidienne d’une famille parisienne. J’ai ri face aux clichés explosés avec brio, et on savoure l’humour noir qui détend à chaque page. Seul bémol : l’intrigue met du temps à démarrer.
Comment débute le livre ?
En arrivant à son travail, en retard et en ayant oublié son badge, Florence Leroy apprend que Big Boss l’a convoquée. La mère de famille panique, est-ce qu’il va la virer, à cause de ses nombreux manquements à l’horaire ? Non, c’est tout le contraire, il lui propose une promotion inespérée. De quoi reprendre sa vie en main. À propos, et si elle divorçait ?
Qu’en ai-je pensé ?
La toute première scène n’est pas franchement utile et l’intrigue peine à démarrer. J’ai retrouvé toutefois le cynisme jubilatoire des autres livres de Guillaume Clicquot ainsi que celui du film. Même si nous ne faisions pas ça (vous ne le feriez pas, hein ?), le livre amuse et détend.
Au début, j’ai grimacé à cause des clichés sur les hommes, les femmes et les ados, mais l’auteur les fait joyeusement exploser, alors je lui pardonne. Et puis, les clichés viennent bien d’une certaine réalité, non ?
Lire la chronique sur Dequoilire