En attaquant "Gens de la Lune" je cherchais la suite du "Canal Ophite" et je ne l'ai pas trouvée... J'ai trouvé tout autre chose et bien plus. Une sorte d'ovni au milieu de la SF.
"Gens de la Lune" suit Hildy Johnson dans sa quete de soi ou d'on ne sait quoi, offrant à l'auteur l'occasion de décrire ce monde qu'est Luna depuis que les Envahisseurs ont banni les derniers survivants de la Terre.
Le temps n'est plus celui de la survie, il est celui d'une civilisation qui s'est intégralement réinventée. L'auteur invente tout et nous le raconte avec une telle facilité qu'on en vient parfois à croire qu'il en revient juste. La partie la plus frappante est certainement cette facilité avec laquelle il joue avec les modifications sexuelles des protagonistes. Si dans un premier temps nos références civilisationnelles rendent la chose difficile à aborder, il parvient à créer comme une habitude rendant cette fiction réellement anticipative.
"Gens de la Lune" est un chef d'oeuvre d'inventivité. L'auteur décrit sans s’appesantir comme si nous savions déjà ce dont il parlait. Cette légèreté du trait nous emmène loin dans l'histoire, nous plonge dedans sans jamais qu'on s'y noie et les presque 900 pages sont avalées en deux jours.
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